Bonjour, Docdory.
Votre questionnement est légitime. Mais il ne prend pas en compte le fait que la communauté peule est essentiellement rurale et analphabète, ceci expliquant sans doute cela en matière d’« obscurantisme » et de traditions éculées.
Personnellement, je jetterai d’autant moins la pierre à ces gens-là qu’il n’y a pas si longtemps fleurissaient encore dans nos campagnes, y compris dans l’Auvergne rurale dont je suis originaire, des pratiques étonnantes, voires barbares, à l’image de ces chouettes et hiboux cloués aux portes des granges pour protéger le foin et le bétail. Quant à mon grand-père, il était le cadet d’un frère décédé dont, étant célibataire, il a dû épouser la veuve (déjà mère d’une fille) comme l’exigeait l’usage dans nos villages de montagne sans tenir compte de l’avis des cadets.
Eu égard au temps qu’ont mis les « Lumières » à atteindre nos campagnes dans un pays qui produisait dans le même temps des Voltaire, des Hugo ou des Zola, nous ne sommes pas les mieux placés pour donner des leçons de civilisation.
Cordialement.