Tout à fait d’accord avec sylvain reboul.
Je suis sûr que si on demande à n’importe quelle femme bien au chaud comment elle réagirait si on essayait de leur imposer une fellation, elles sortiraient toutes en chœur qu’elles fermeraient la bouche.
Mais ça c’est dans la théorie, facile à dire quand on est pas impliqué.
Sauf que dans le feu de l’agression les choses se passent différemment, la raison est mise en sommeil en général, car c’est la peur qui doit dominer pour nombre de victimes.
Déjà pour lui imposer une fellation, avant de mettre l’arme du crime dans la bouche, il faut exercer une certaine violence physique, au moins par la contrainte, donc les victimes peuvent légitimement penser que leur agresseur est capable de plus de violences physiques si elle résiste.
En tout cas les témoignages venant du personnel de l’hôtel, disent que d’une part, elle ne savait pas qu’il y avait quelqu’un en rentrant dans la chambre, et qu’elle était gravement traumatisée après les faits supposés. C’est la direction de l’hôtel qui a lancé la plainte à la police.
Elle n’est pas allée porter plainte toute pomponnée dans les bureau de la brigade spéciale, comme dans les cas d’affabulation manifestes.
Et puis il y a peu de chance qu’elle savait à qui elle avait à faire, le directeur du FMI, ce n’est pas ce qui doit attirer l’attention d’une femme de ménage immigrée africaine. La seule chose qu’elle pouvait se doutait c’est que ce devait être quelqu’un de riche ou important au vu de la chambre. Cela aurait été un très grand hasard que l’inconnu qu’elle accuse ait une réputation très douteuse vis à vis des femmes, avec même des accusations de viol non abouties judiciairement. Pour du hasard c’est du hasard.
Donc en fait la théorie du complot ne tient pas vraiment, elle a grandit dans une famille qui tient beaucoup à l’honneur du sexe féminin.
Et surtout c’est le procureur qui porte plainte, pas la victime supposée. C’est à dire qu’au vu du récit rapporté par la femme ou par le personnel de l’hôtel, le procureur peut lancer les poursuites contre l’accusé sans que la victime décide de se lancer dans un procès qui risque d’être très fortement médiatisé.
Déjà le kit de viol est un élément très parlant : traces de sperme sur les habits, peau sous les ongles, et peut être traces de violences, déjà l’accusation ne pouvait pas reposer sur de l’affabulation pure, ce qui a dû motiver le procureur de lancer les poursuites.
Donc ce qui est le plus irrationnel, c’est la théorie du complot, qui fait fi de tous les indices et informations.
Entre la culture de la femme de ménage, les divers éléments et témoignages qui sont sortis publiquement, et ce qui est ressorti du passé de DSK vis à vis des femmes ( qui n’est bien sûr pas une preuve mais un indice de ce dont est capable DSK ), rationnellement on ne peut pas éloigner une possible culpabilité de DSK.
Mais c’est la justice américaine qui a tous les éléments pour le savoir précisément.
11/06 00:29 - Antoine
08/06 16:29 - ak47
07/06 22:50 - Antoine
Bonsoir Fergus, Libre à vous d’avoir un point de vue gnan-gnan sur cette question et (...)
07/06 10:39 - Fergus
Bonjour, Antoine. Je ne partage décidément pas votre vision noire de l’état de notre (...)
06/06 23:04 - Antoine
Zut, lire « faire expier ». L’expression la femme « l’ange » n’est pas très (...)
06/06 22:59 - Antoine
Bonsoir Fergus, Je ne dis pas qu’on est déjà au point (g) américain mais que (...)
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