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Commentaire de crazycaze

sur Coup de torchons : comment des journalistes comptaient aider DSK à devenir Président de la République


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crazycaze 30 mai 2011 22:46

Il me semble que l’on ne tient pas assez compte du contexte pour donner une sens à un comportement, à un acte. Pourtant, les nuances contextuelles même dans la loi existent...
 
Est-ce que le viol avéré d’une femme de chambre d’un hôtel réputé, même par un notable, même avec dépôt de plainte, aurait fuité aussi vite, quelle que soit la personnalité incriminée ??

Est-ce que le dépôt d’une plainte pour viol d’une femme de chambre par un quidam aurait entraîné immédiatement des mesures de protection de ce type dans la juridiction de Harlem ??

Non, bien entendu, la proportion médiatique et l’ensemble des dispositions juridiques de concernant cette plainte pour viol de la femme de chambre ne dépend pas des actes dénoncés par la plaignante mais bien de la personnalité de celui qui est accusé d’avoir commis ces actes.

Il n’est donc pas surprenant que ceux qui « ne croient pas » DSK capable d’un tel acte (celui de tentative de viol avec violence) se réfèrent à sa personnalité, à ce qu’ils savent de lui, à leur intime conviction qu’il a beau être un queutard à la drague lourde, il ne peut pas être fou au point de se livrer à un acte violent pour obtenir un service que des hôtels aussi réputés peuvent lui fournir en deux coups de fil...

Il n’y a pas si longtemps des politiques russes se sont faits piéger et filmer... de plus en plus de coups tordus de ce type apparaissent dans des medias bien coordonnés... quand d’autres malgré leurs errances avérées, jugées ou en passe de l’être, continuent à parader ou se sont évanouis sans plus de bruits de la presse que ça.... La liste est longue, en France comme dans d’autres pays.

Quels que soient la véracité des faits, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce traitement d’une affaire de tentative de viol est politique, autant dans ses aspects juridiques que médiatiques.

Quoi qu’il fasse, DSK est carbonisé. La campagne sur son train de vie, sa richesse (celle de Sinclair en fait), son goût pour le luxe, qui a précédé l’Affaire, font que même s’il est innocenté par défaut de preuves, la plupart des gens penseront à un règlement par le fric.

J’ai moi aussi bien aimé cet article de droitissimo... mais aussi celui sur
les perspectives d’abandon du dollar comme référence au profit du bancor (il me semble).


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