La logique que vous déployez ressemble à celle du paradoxe de Zénon, qui se
proposait de démontrer l’impossibilité du mouvement.
Et prouver qu’une flèche n’atteignait jamais son but, entendu qu’il lui restait, au point où elle était arrivée, à parcourir la moitié de la distance, avant d’envisager encore une autre moitie, et ceci in-extinto.
Le
but des sophistes était de prouver qu’on pouvait
démontrer tout et le contraire de tout (malheureusement cette
tradition semble s’être perpétuée dans certains
milieux !). .
Penser une chose et son contraire relève de l’absurde et de la folie !
Cela me rappelle encore une de ces vieilles énigmes qui nous prenait la tête :
Celle du paysan qui doit passer un pont avec une chèvre et un chou, sachant qu’il ne peut emmener qu’une chose à la fois, et qu’il y a un loup de l’autre coté du pont.
Effectivement, pour Badinter, être en empathie avec l’accusatrice, était reconnaitre implicitement la légitimité de l’accusation, et de fait, reconnaitre la culpabilité de DSK.
C’est un numéro de chausse-trappe impensable, le comble de la pensée schizoïde.
Quel que soit le parti pris personnel que l’on dans cette affaire, je pense qu’il faut ramener l’arbitre de sa propre raison pour ne pas perdre pied et se faire avoir par les démagogues, qui voudrait nous faire reconnaitre que deux plus deux égal cinq, en utilisant la carte« du droit des victimes », joker imparable pour nous mettre au garde à vous, comme l’était autrefois celle de la religion, de la respectabilité !
Les couleuvres qu’on veut nous faire avaler ont mille noms, et changent de couleur selon les saisons !