Je ne crois pas pécher d’un manque d’infos ; j’ai un peu fréquenté quelques journalistes presse et télé, dont un type du service politique de france 2... sans oublier l’ex rédacteur en chef du monde diplomatique dont je suis l’amie depuis 30 ans... je pense avoir une vue d’ensemble plutôt nette de la chose politique, aussi bien française qu’étrangère même si ce n’est pas mon domaine de prédilection.
Quand les avis divergent, voyez vous, je ne censure pas. Tant qu’il n’y a pas de franche et virile hostilité, tant que ce n’est pas malsain.. je ne vois pas pourquoi les gens devraient s’interdire de parler et être interdits « d’antenne ». J’aimais bien les émissions de Pollack pour ça, même si parfois ça partait en sucette. Après tout nous ne sommes pas en train de donner un cours magistral à la Sorbonne ou au Collège de France, donc les contradictions et les emballements sont admissibles (dans une certaine mesure !).
Il est vrai, cela dit, que je trouve les gens globalement conformistes, lisses et revendiquant le consensus comme une méthode résolvant tout.
Faire de la politique ne m’intéresse pas. Je respecte les hommes d’action, les francs tireurs, les Bolivar ou les Robespierre, les José Marti et les Michael Collins (l’irlandais révolutionnaire pas l’astronaute), pas ceux des salons cossus des ministères où ramper devient une seconde nature. Je crois qu’il existait autrefois des hommes intègres et généreux, mais qu’on les a perdu en route. Je crois que ce pays est vieux et fatigué, qu’il se tourne vers le passé et ne sait pas quoi faire de l’avenir.
Et si, l’école de la république sarkozienne met en avant le drapeau et la marseillaise (de façon insidieuse certes mais constante) tout en oubliant que l’un comme l’autre s’associent normalement à : liberté, égalité, fraternité.