@pastori : La comparaison avec votre vie professionnelle est géniale ! Nous touchons au but ! Bravo !
Effectivement, voilà où nous en sommes : nous devons voter pour le « meilleur produit ». D’où les communicants, les slogans, les « phrases toutes faites », un catalogue plutôt qu’un projet de société.
Et, comme de bien sûr, les médias en raffolent. Eux-mêmes étant assujettis à ces règles, or donc, commerciales. Business is business.
Je maintiens, monsieur, que dans les 50 pages du « programme » du PS, il n’y a pas un véritable projet de société. Et, qui plus est, une remise en cause du système. Les banques, les paradis fiscaux, les stock-options, les retraites-chapeau, etc.
Rien pour ceux qui souffrent, qui se taisent, qui se sacrifient depuis lustres.
Rien pour sortir de cette nasse où seuls ceux qui sont bien nés, bien introduits, sont les vainqueurs.
Rien pour les classes moyennes. Que du pansement. Rien de concret en matière de justice sociale.
Je ne vous parle pas de perfection, je vous parle d’un projet. Qui puisse, par exemple, rétablir un équilibre, un semblant de justice.
Enfin, je n’ai écrit nulle part, ni même pensé, qu’ils « étaient tous pourris ». C’est votre interprétation. Je vous la laisse. J’ai juste dit qu’ils n’ont pas fait ce qu’ils auraient dû faire : se rénover et tirer véritablement les leçons du 21 avril 2002.
NB : Vous vous trompez en avançant que DSK c’est « sans intérêt ». A croire que vous ne connaissez pas ce qu’est un combat politique, une campagne présidentielle (c’est une sorte de boucherie).
Cette « affaire » va peser. Et très lourd.
Il se pourrait, nonobstant, que ce ne soit pas le seule...