Merci pour cet article, vrai travail de mise en perspective.
Plusieurs remarques :
- concernant ce qu’on a appelé « communication » ces derniers temps, occultant tous les travaux et connaissances amassées en éthologie, psychologie, aux confins des sciences humaines et de la vie, ces « communicants » professionnels, sorte d’hybrides chimériques et finalement monstrueux qui ont construit cette « nouvelle » oligarchie, facile à démonter selon nos grilles de lecture de la vraie communication, celle de l’empathie et du partage, de la solidarité, de l’intelligence collective et par delà, individuelle. Celle qui « fait avancer ».
- Dans les périodes de résistance - grèves, manifestations de rue... - la parole resurgit, libérée. Souvenir d’un autostoppeur pris dans Paris, d’une courte mais dense conversation, de celles qu’on avait en 68...
- Internet, un moyen tout de même hautement sophistiqué, requérant de l’électricité, des AV et autres protections, à l’heure où l’activité solaire pourrait interrompre cette véritable démocratie, demande qu’on réfléchisse au succès de ce « nouveau » média pour s’assurer qu’il est vraiment et définitivement « humain » et pérenne, qu’on peut lui suppléer. (I hope so)
Ensuite, pas vraiment pour assombrir le tableau, la Grèce antique a sombré.
- une idée parmi tant d’autres... Plutôt que de soumettre les Allocations Familiales à la présence des enfants dans leur salle de classe, ne pourrait-on les soumettre à la présence des (jeunes) parents aux sessions de formation à l’un des plus durs métiers du monde : celui de parents*.
* dans la Grèce antique, les jeunes garçons s’initiaient entre eux (ce qui a peut-être" accéléré une sorte d’auto destruction).