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Commentaire de Mutamuta

sur Pour les féministes


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Mutamuta 4 juin 2011 15:49

Je m’adresse ici aux femmes et non aux féministes car je me doute que ces lignes seront interprétées et comprises autrement que dans mon esprit par les féministes promptes à tout déformer dès lors que c’est un homme qui s’exprime et qu’il n’est pas d’accord avec leurs dictats.
Le féminisme ne recevra pas d’intérêt chez les hommes tant qu’il se laissera aller comme actuellement à la misandrie systématique. Tant qu’il sera basé sur la mauvaise foi, sur la malhonnêteté, sur l’injustice, sur le refus de la masculinité et la destruction de la personnalité de l’homme (elles veulent que les hommes changent) ce féminisme ne recevra que mépris.

A l’inverse des féministes, les hommes n’exigent rien, ne demandent rien et sont bien en général dans leur peau. Il y a des salauds ? Il y a tout autant de garces. On ne juge pas une communauté sur des exemples extrêmes. 
Les hommes ne sont pas responsables du mal-être des femmes qui n’arrivent pas à concilier leur corps de femme, et tout ce qui en découle, avec leurs prétentions. Les féministes n’acceptent pas le fait qu’elles ne sont pas des hommes et s’illusionnent en pensant pouvoir faire comme si. Elles n’arrivent qu’à le paraitre et la plupart du temps bien mal et au prix de tricheries sur les règlements ou les impératifs d’une fonction ( par exemple le poids d’un fusil est le même pour une femme que pour un homme aussi on doit faire porter une partie du paquetage des femmes par les hommes ; pour qu’une femme soit pompière (c’est le féminin officiel de pompier), on abaisse pour elle les impératifs physiques mais la personne à sauver ne pèsera pas moins lourd parce qu’elle devra être portée par une femme…).
Les féministes ne sont plus à une contradiction près ce qui montre leur manque de maturité… féminine. C’est, si j’ai bien compris, ce que voulais dire, entre autres, Nietzsche. Elles exigent « d’être des hommes » (par exemple, elle qui sont si promptes à défendre leur féminité exigent qu’on cite leur fonction au masculin) mais n’en acceptent pas pour autant la contrepartie inhérente et il n’est pas question pour elles d’abandonner les privilèges de la féminité.
« Je veux pouvoir être sexy et séduire les hommes. Mais suivant mon bon vouloir, je veux qu’ils ne manifestent pas l’intérêt qui en résulte (castration) ET je veux aussi avoir le droit de leur faire payer leur indifférence quand ils s’en gardent. Je veux gagner tout le temps… »
« Je veux avoir le droit d’être futile mais je veux qu’on me prenne tout le temps au sérieux… »
« Je veux gagner autant que les hommes mais je veux aussi travailler moins pour m’occuper de mes enfants ou avoir le temps de faire les boutiques et m’occuper de mon apparence ».

Les contradictions féministes ne manquent pas et les exemples de leur malhonnêteté sont innombrables. Comment avoir envie de prendre en compte leurs « exigences » ?
Lorsque les femmes feront taire les féministes qui leur créent beaucoup de tort, la « cause des femmes », pour employer ce grand mot à la mode, recevra l’intérêt des hommes et alors tout sera possible.
Mais pour l’instant… les femmes sont manipulées et entrainées par une minorité d’activistes frustrées et avides de pouvoir qu’elle pense obtenir par une propagande malsaine et malhonnête (« un homme sur dix est un mari violent » ou encore « une femme sur cinq vit avec un criminel »). Cette voie est celle de l’extrémisme qui, comme tous les extrémismes, mène à la confrontation stérile qui fait souffrir tout le monde sans rien obtenir de positif.

Mon esprit cartésien est révolté par la mauvaise foi et l’injustice. C’est dire si je déteste les féministes. Par contre, j’aime les femmes, telles qu’elles sont avec leurs qualités et leurs défauts, (je ne cherche pas à les changer) mais à condition qu’elles soient honnêtes. Nous sommes, femmes et hommes, complémentaires. Nous construisons la vie ensemble. Les féministes sont dans l’erreur quand elles nous opposent. Elles sont dans l’erreur quand elles croient pouvoir devenir quelqu’un d’autre par la destruction de la personnalité de celui dont elles n’ont pas compris qu’elles ne peuvent en fait pas se passer.


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