Où donc voyez vous du pragmatisme dans tout celà ?
Je trouve tout au contraire que le bonapartiste à oreille d’ane semble de plus en plus transformer le bicorne en vulgaire entonnoir inversé.
Essayer d’expliquer à 65 Millions de français qu’il a raison ne peut occulter les Millions de français qui pensent qu’il a tord.
Le sens démocratique de cet homme semble noyé dans la fange de la pire fosse à purin.
Votre ami, non élu, non représentatif, jouant du 49.3 comme Zidane du ballon, à l’écoute de son balladeur MP3 vide de tout téléchargement, sourd aux cris de la rue, à la détresse des banlieues, aux moribonds du chikungunya, menteur invétéré, hableur de la pire espèce, votre ami donc vous émeut, sachez qu’il en émeut bien d’autres dont je fais partie mais certainement pas dans le sens où vous l’entendez.
Il est le représentant de cette caste de nantis pour qui le prix du pain reste une énigme, l’odeur du métro du folklore et les frontières des banlieues une planète lointaine.
Il est de ceux qui n’a aucune inquiétude pour l’avenir de ses enfants dont l’avenir doit être tracé tel les courbes du chomage sur les murs de Matignon.
Il est vrai que cet homme droit dans ses bottes qui se pavanne sur les ondes des promotteurs de coca-cola, adore ressasser ses propres borborygmes dont l’acidité n’a d’égal que celle de son compère et néammoins ennemi le nabot magyar.
Cependant M. De V. ne trompe personne et son crédit n’aurait nulle côte aux comptoirs du mont de piété, son « je » et son « moi » sont plus du type vomitif qu’excitant, en espérant qu’il soit du domaine générique, merci pour la sécu.
Comment peut on vénérer un politique et pire encore celui-ci ?