Toujours étonnant ceux qui trouvent anormal de rembourser ses dettes.
Devant choisir entre une voix difficile et une voie catastrophique la Grèce s’oriente irrévocablement vers le redressement.
Les chiffres très simples soulignent la carence de l’administration précédente, pour ne pas dire son incurie. Le parlement avait voté en 2008, sur le papier, un budget 2009 en déficit de 2 % de son PIB. On s’est retrouvé à l’automne 2009, lors de l’arrivée au pouvoir de la nouvelle équipe, en grande partie du fait de la crise mondiale, à une nouvelle évaluation autour de 13 % qui s’est révélée supérieure à 15 % au printemps 2010. Entre-temps les négociations avaient commencé pour faire face à des échéances qui ont nécessité des emprunts de 110 milliards en 2010, et encore de 50 milliards en 2011, en cours de mise en place. Situation préoccupante mais beaucoup moins affolante qu’on cherche à le faire croire.
Le déficit a été diminué de moitié et le retour à la normale est en route. Après deux années de récession, la conjoncture redevient moins défavorable, les exportations repartent à la hausse, etc. On peut estimer très raisonnablement qu’en 2012 et 2013, après 3 ou 4 années de désarroi cette crise appartiendra au passé. Cet État remboursera ses dettes.
Le gouvernement d’Athènes n’envisage ni de faire faillite, ni de quitter la zone euro, ni de renégocier structurellement sa dette.
Oui l’obligation impérieuse de recourir à des privatisations à hauteur de 50 milliards d’euros, afin de payer la rançon de la dette, rend un immense service à l’État et au pays, pour le long et le moyen terme.
Oui le rapport à la libre entreprise et à une fiscalité moins distributrice vers la fonction publique, la fin de la gabegie lourde d’assistanat, la gestion rigoureuse des recettes fiscales plus efficiente et mieux administrée ne peuvent que donner entière satisfaction sur le long terme à la toute la population.
Oui les coupes sombres dans les gaspillages, oui les efforts très durs, de réduction des salaires dans le secteur public, de diminution de pensions pourtant fort modestes, permettra à la nation de rebondir, de concentrer son budget sur les tâches régaliennes, et de reprendre la courbe des progrès considérables accomplis dans les 20 dernières années.
Naturellement les gauchisants, ignorants et prompts à toutes les démagogies, vont donner la parole et faire écho aux protestations de toutes sortes.
La Grèce sortira de la crise actuelle par le haut.
N’en déplaise à ceux qui voient arriver vers eux l’exemple qui remet en cause par la gabegie actuelle des dépenses pseudo-sociales de privilèges et différenciations de la masse infondées et clientélistes.
L’allemagne a joué à la fourmi quand la Grèce jouait à la cigale....La situation économique de chaque pays est le résultat des ses gouvernants élus qui empruntent sur le dos des citoyens.
19/06 06:22 - Mor Aucon
17/06 10:07 - Philippe Vassé
Cher Borowic, Merci tout d’abord de votre commentaire qui est tout à fait juste et vrai, (...)
17/06 04:27 - borowic
Cher Monsieur Vasse vivant a Taiwan comme vous je suis un fidele lecteur de vos articles sur (...)
15/06 17:03 - Dominitille
Blois serait pas mal. Les carosses pourraient pénétrer dans la cour.
15/06 16:51 - Philippe Vassé
Cher Moraucon, Je vous sais gré de modifier à chaque fois ce qui est écrit pour tenter de (...)
15/06 13:55 - Mor Aucon
Touché ! Je ne suis le valet de personne et encore moins d’une marquise. Vous voyez comme (...)
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