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Commentaire de frédéric lyon

sur Crise de l'euro : les peuples saignés, les Etats menacés


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frédéric lyon 7 juin 2011 17:17

La crise économique actuelle est avant tout la crise du modèle de gestion « socialiste » et étatiste. On constate en effet que tous les gouvernements de gauche socialistes au pouvoir dans les pays qui ont subit la crise de plein fouet sont balayés les uns après les autres.


En Grèce, en Espagne ou au Portugal.

Et que, paradoxalement, la gauche n’a des chances de revenir au pouvoir que dans des pays qui sont touchés de façon plus bénigne, en Allemagne, en Italie ou en France par exemple.

On ne peut donc pas dire que la crise soit un facteur décisif sur le plan politique. Les espoirs de « révolution » caressés par tous les populistes de gauche ou de droite sont plutôt des fantasmes de pêcheurs en eau trouble qui ne sont pas soutenus par les électeurs.

Les populistes de droite seraient par conséquent mieux fondés à continuer d’enfoncer le clou de l’immigration et de l’insécurité, qui devrait finalement se révéler plus décisif sur le plan électoral.

Quant aux manifs organisées par l’extrême gauche, elles sont rachitiques et ne rassemblent que quelques chômeurs désoeuvrés qui confondent leur propre faillite intellectuelle et morale avec une faillite générale de la société ou du « système » qu’ils ont fantasmée. 


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