Cher p1rlou1t,

Votre réponse est peine de bon sens et il est exact que, dans la réalité, Flamands, Wallons et Bruxellois s’entendent bien. De plus, à titre personnel, j’aime la Belgique, sa vallée de la Meuse, ses sites agréables et surtout sa population dont la diversité me semble être une richesse à mettre en valeur plus qu’un problème, ici très politique.

Comme historien, il ne me semble pas, mais je ne prétends pas à la vérité révélée, que Talleyrand ait grand-chose à voir avec les difficultés ou tensions appelées pudiquement « régionalistes » ou « linguistiques ».

Selon un examen des données politiques bien plus récentes, c’est au sein de la Commission Européenne que l’on pousse en avant de diverses manière un « régionalisme » qui ne fait pas que des dégâts en Belgique, mais aussi en Italie, en France et un peu en Espagne.

Qui en effet évoque « l’Europe des régions » contre l’Europe des Etats ? Qui proclame qu’il faut dans divers pays « redécouper » les « régions existantes » en plus grandes entités de « taille européenne » ?

Qui amplifie les difficultés de certaines régions et entre certaines régions de plusieurs pays, ici et là, par des politiques de subventions différenciées créant jalousies et craintes ?

Quelle autorité supérieure se réjouirait de l’explosion de l’Etat belge,

Personnellement, bien que républicain, je comprends le sentiment des citoyens belges envers une monarchie qui maintient l’unité du pays contre de dangereuses divisions. J’ai trop vu les sanglantes et terrifiantes conséquences du régionalisme exacerbé, un nationalisme xénophobe outrancier souvent mortifère, pour ne pas préférer le statu-quo unitaire sous la monarchie à une Belgique éclatée et en guerre civile.

De tout coeur, je souhaite au peuple belge, avec toutes ses composantes, paix, ; prospérité, fraternité et liberté dans la dignité.

Après tout, la devise de la Belgique n’est-elle pas « l’union fait la force » ?

Et dans cette crise qui secoue les peuples d’Europe, l’union de ces peuples peut réaliser des choses positives, belles et nécessaires.

Bien cordialement,