De ce que je comprends de tous les commentaires qui suivent votre article, la problématique pourrait se résumer en deux alternatives :
- d’un côté il y a ceux qui, au nom d’une culpabilité bien sentie disent, nous nous sommes développés, certes en faisant pas mal de « conneries » et notamment en oubliant que la croissance économique qui se veut infinie peut poser des problèmes dans un milieu qui lui est fini, mais on va quand même pas venir dire à ceux qui nous suivent qu’on a fait ses conneries pour les empêcher de se développer et d’accéder à notre niveau de vie. Après, il y a quand même la question qui est celle de savoir quel est le vrai niveau de vie qui assure le bonheur d’une population. Il me semble qu’il est a peu près établi que si on fixe le niveau de vie à celui d’un américain moyen, il faudrait juste sept terres pour y parvenir. une bagatelle me direz-vous ;
- de l’autre, il y a ceux qui se disent que l’on peut peut-être réfléchir à penser un nouveau système qui permettent d’assurer un développement libre et respectueux des différentes populations et de l’environnement en réfléchissant notamment à une meilleure répartition des richesses et à une collaboration plutôt qu’à une pseudo concurrence dont les mérites restent à démontrer. Mais pour l’heure, cette vision se heurte à une difficulté qui est celle d’un véritable projet cohérent et surtout accepté démocratiquement. Et à ce sujet, il y a un philosophe italien qui démontre très bien que ce discours qui va à l’encontre des visées individualistes et égoïstes développées et mises en avant par nos sociétés est totalement à rebours de l’histoire et ne porte plus... L’un des enjeux de ceux qui portent cette voix est bien là !
Caril est vrai que tant qu’on ne change pas certaines règles du jeu et que le jeu reste attractif, il est difficile de faire vraiment évoluer les choses.