Commentaire de sisyphe
sur Le Clitoris à Trois Sauces
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
- Paul VERLAINE (1844-1896)
Pensionnaires
L’une avait quinze ans, l’autre en avait seize ;
Toutes deux dormaient dans la même chambre.
C’était par un soir très lourd de septembre
Frêles, des yeux bleus, des rougeurs de fraise.
Chacune a quitté, pour se mettre à l’aise,
La fine chemise au frais parfum d’ambre.
La plus jeune étend les bras, et se cambre,
Et sa soeur, les mains sur ses seins, la baise,
Puis tombe à genoux, puis devient farouche
Et tumultueuse et folle, et sa bouche
Plonge sous l’or blond, dans les ombres grises ;
Et l’enfant, pendant ce temps-là, recense
Sur ses doigts mignons des valses promises,
Et, rose, sourit avec innocence.
Derniers commentaires
-
30/06 20:08 - Georges ZETER
-
30/06 20:05 - Rosemarie
Bonsoir quand je lis vos papiers en modération, je me marre, c’est ma minute sourire de (...)
-
15/06 22:43 - COVADONGA722
yep j’ai suivis les traces , semblerais que la panthere ai levé un beau lievre ou plutot (...)
-
15/06 22:36 - docdory
@Perseus Il y a une certaine secte bien connue, qui est infiniment plus dangereuse que le (...)
-
15/06 22:30 - Catherine Coste
-
15/06 18:02 - brieli67
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération