@ L’Auteur : donc selon vous, la mémoire des soldats,
militaires et gendarmes en tout genre français ne serait pas assez honorée ?
Mais vous savez, si on commence la liste des ’oubliés’ du front français des
innombrables guerres du 19 à 20ème siècle, vous verrez qu’elle sera encore plus
longue que vous ne le croyez.
Quand on parle des soldats français, on peut par exemple parler de ces
Africains, maghrébins, africains de l’ouest ou autres Noirs, morts pour
l’empire français dans les 2 guerre ! Ils étaient français, non ? Combien de
stèles, combien de monuments à leur noms ? Combien d’ouvrages historiques pour
la mémoire de ces noirs, morts dans la campagne française, loin de leur patrie,
ou dans les geôles des nazis ?
Et qu’en est-il du 8 Mai, célébré par la France comme la fin de la seconde
guerre mondiale alors même que cette date est marquée au fer rouge dans
l’histoire algérienne, comme étant le carnage innommable de Sétif ?
Oui, la France a un problème de mémoire. Envers ses anciennes colonies. Et non envers
ses serviteurs zélés.
Avant de parler de la mémoire de l’armée française, je vous conseille plutôt de
vous pencher sur les innombrables crimes de guerre et contre l’humanité commis,
et encore en train d’être commis par l’armée française au nom de la ’grandeur’
de la France dans ses anciennes colonies.