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Commentaire de Stephane Klein

sur Le paradis (fiscal) des uns, c'est l'enfer des autres


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Stephane Klein (---.---.19.227) 10 janvier 2007 14:23

Article lamentable de raccourcis, c’est a ne pas savoir par ou commencer.

Non, la France n’est pas un paradis fiscal, c’est un enfer fiscal, administratif et psycho-rigide dont vous etes un pur produit.

Que les entreprises fassent des benefices, c’est forcement en ayant ’vole’ leur clients, leurs employers, on omet bien sur de detailler les types d’entreprises et les situations. Car il est bien entendu que TOUTES les entreprises et TOUTES les tailles et de TOUS les secteurs ont beneficie d’aides faramineuses decuplant leur chiffre d’affaire intrinseque...j’vous jure ma bonne dame, on nous ment, on nous spolie....

Quant aux artistes, leurs revenus sont eux aussi indus, demesures, truques, je n’ai meme pas envie de commenter la mediocrite de votre phrase.

Non, le probleme n’es pas le dumping fiscal de ces pays qui ne pratiquent tout simplement pas le dumping mais la concurrence. Le dumping s’applique aux paradis fiscaux qui n’ont pas les depenses et les contraintes - notamment en matiere de defense - de la France. Or Belgique, Suisse et meme Luxembourg ont des depenses de ’grands pays’ (administration, diplomatie, defense) donc s’ils proposent des environnement plus favorables aux entreprises ou a certaines categorie sociales, c’est qu’ils gerent mieux leurs impots.

Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi les entreprises, soumises au jeu de la concurrence quand elle proposent leurs produits aux consommateurs que nous sommes ne pourraient exercer leur droit de concurrence envers les territoires d’exercice de leur activite, ca n’est que justice et met en evidence les inadaptations du notre.

Enfin, il est caracteristique que lorsqu’un probleme implique notre situation et celle d’un autre pays, on trouve de gens - generalement de gauche a croire qu’elle attire ce qu’il y a de pire dans notre societe - pour vilipender l’autre plutot que de se remettre en cause. C’est la reaction naturelle reptilienne de facilite. Se remettre en cause est effectivement difficile, long, complique, peu plaisant.

Et pourtant, le jour ou nous commencerons a admettre que notre machine sociale cree du decouragement voire du desespoir et donc de l’inactivite et du chomage, nous aurons compris notre probleme mais ca implique un remede de cheval : reorienter toutes les depenses sociales vers l’activite et la liberation des initiatives et ca, on est pas pret d’y arriver.


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