Comme cet article l’explique dans sa 2ème partie, la natalité excessive de certaines régions du monde pèse lourdement sur la question environnementale et sur celle de la faim dans le monde. Les efforts de réduction de l’empreinte écologique des occidentaux doivent donc aussi être accompagnés par la stabilisation des effectifs des pays pauvres : c’est dans l’intérêt de tous les êtres humains.
Il faut savoir que les prévisions de l’ONU pour 2050 relèvent de trois hypothèses de fécondité et conduisent à trois niveaux de population : une hypothèse basse conduisant à 8,1 milliards d’habitants, une moyenne (9,3 milliards) et une haute (10,6 milliards).
L’hypothèse basse est accessible si nous nous en donnons les moyens, elle conduirait à une situation plus facile à gérer tant du point de vue de la sécurité alimentaire de l’humanité que de la préservation de son environnement.
Ces moyens sont bien connus : il s’agit de l’éducation des jeunes filles des pays pauvres (qui est très en retard sur celle des garçons), de la généralisation de la planification familiale, comprenant le libre accès à la contraception (rappelons que d’ores et déjà 30% des grossesses ne sont pas désirées) et enfin de la diffusion de messages culturellement adaptés, alertant les populations sur l’impasse vers laquelle conduit une famille trop nombreuse, afin de les inciter à modérer leur procréation.
Au vu de tous ces éléments, pourquoi ne pas demander solennellement à l’ONU d’appeler les Etats de la planète à mettre en œuvre les politiques démocratiques citées plus haut, ainsi que d’aider à leur financement, afin de tenter de stabiliser la population mondiale au plus vite ?
« 8 milliards en 2050 : c’est possible ! »