Ce qui est exemplaire dans la crise Grecque, c’est justement qu’elle est sortie de son caractère nationale.
Elle serait Grecque que le pays, comme par le passé, trouverait des ressources et des solutions personnelles pour s’en sortir ( déflation du cours de la monnaie, emprunt national)
Là, du fait des économies impliquée les unes dans les autres, elle n’a aucune autonomie d’action, et ne peut s’en remettre qu’à la prière et à l’incantation.
Du reste, ça ne semble pas être au niveau de l’économie élargie qu’on puisse là non plus trouver une solution quelconque !
Tout cela ressemble fort à la catastrophe de Fukushima, et ces réactions en chaine :
Même parole benoite d’expert dans une premier temps, auquelle tout le monde se rallie, au nom d’une modernité implacable, dont les chiffres et les projections nous donnent la marche à suivre, et se moquent de toute critique, la marquant du sceau de l’irrationalité.

Archaïques ! Tous ces gens qui s’opposaient à l’économie de marché et du nucléaire.

Mais que se passe t’il, quand un réacteur commence à fondre ?
On vous répondait simplement que cela était hautement improbable.
L’amnésie a toujours fait partie de la psychologie humaine. (Voir Pompéi)

A cela s’ajoute les dangers de cette société internationalisée, hyper-rigide, aussi facile à manœuvrer qu’un semi-remorque perdue dans une ruelle de village. La seule possibilité de s’en sortir est effectivement de revenir au niveau local, que ce soit pour les marchés ou pour le développement des énergies.
Car à développer ces monstres, les maladies et les tares qui s’y attachent sont-elles eux aussi devenues monstrueuses, à l’instar de ces tsunamis, dont personne, il y a quelques années, ne connaissaient le nom.
Les Grecs ont inventé des mythes, des héros, des odyssées.
Il nous reste à trouver un Hercule, afin d’accomplir les onze travaux pour sauver le monde, avant qu’il ne soit trop tard, et que la radioactivité ne contamine les écuries d’Augias, qui s’en est remis à l’économie du marché.