Certes, je suis d’accord avec ce commentaire et les deux choses principales qui y figurent à l’intérieur, à savoir d’une part qu’ignorer les chinois et leurs besoins (en tant que touristes) serait une erreur économique, et d’autre part, que le marché va certainement réguler naturellement les choses.
Mon article était moins là pour souligner ces deux remarques de bon sens, mais pour mettre en exergue par une méthode d« un regard »par le petit bout de lorgnette" de la façon dont nos représentants de l’administration régulent le problème de la diversité culturelle : par l’abdication de notre culture (tout au moins pour commencer, par la culture qu’est notre tradition culinaire).
Je ne sais pas si le fast food qui fait que nos petits restaus disparaissent est une bonne chose. Mais désormais, pour déjeuner pas cher, c’est brasserie ou fast food hamburger, et, dans certains quartiers, grec (qui est d’ailleurs généralement turc). Et j’exagère à peine.
C’est le poids moyen des français qui grimpe sans arrêt alors qu’on mange moins, des jeunes qui ne savent plus boire de l’eau si elle n’est pas sucrée et avec des bulles ... Bref, une transformation progessive des choses qui ne me semble pas aussi chouette que cela.
La langue française de tous les jours s’appauvrit (certains mots qui me semblaient plutôt courants sont complètement inconnus des jeunes) alors que le vocabulaire anglais est de plus en plus présent et de façon naturelle en plus.
Nos dirigeants, eux, ne semblent pas se poser la question : les chinois sont nombreux et ont de l’argent, et donc donnons leur ce qu’ils veulent parce que sinon, ils iront manger leur choucroute avec de la sauce de soja et de la pâte de piment au lieu du cassoulet avec les mêmes ingrédients.
Je ne suis pas certain du tout que ce soit une attitude raisonnable ... non ?