Par pitié, Frederic9, laissez la science aux scientifique. Des gens qui passent leur vie à étudier ces choses auront nécessairement des conclusions plus valides que les vôtres, élaborées en 2 coups de cuillère à pot, et qui frisent l’absurdité. Vous ne comprenez manifestement rien de ce dont vous essayez de parler, cela devrait suffire à vous faire taire si vous aviez une once d’humilité.
Quelques exemples :
- vous confondez pollution de l’air et émission de gaz à effet de serre, qui sont deux choses qui n’ont rien à voir. Un gaz à effet de serre n’est pas nécessairement un polluant (par exemple, la vapeur d’eau est le GES le plus commun) et un polluant de l’air (ceux qui provoquent les maladies respiratoires) n’est pas nécessairement un GES.
- le taux de CO2 n’a, je crois, aucune influence sur l’albedo de la Terre.
- on peut connaître les températures du passé par d’autres moyens que les relevés de température, contrairement à ce que vous laissez entendre.
L’argument (sic) qui consiste à dire que les chercheurs sont catastrophistes pour récupérer des crédits, et que c’est pour cela que la thèse du réchauffement climatique est maintenant dominante, d’une part est éculé et d’autre part peut être contrecarré par l’argument qui consiste à dire que les intérêts financiers sont autrement plus élevés dans l’autre camp, celui des industries pétrolières et automobiles par exemple, qui ont tout le loisir, par leurs activités de lobbying, de défendre la thèse inverse, et avec autrement plus de moyens et donc d’efficacité. Donc si c’était une question de politique et non de science, ce serait l’autre thèse qui serait archi-dominante.
Notez également que, comme vous le soulignez, les chercheurs sont majoritairement des fonctionnaires, ils gagnent donc le même salaire quel que soit leur travail. Cela veut dire que, théoriquement, un chercheur peut rester à glander sans rien faire, et il touche quand même son salaire. En conséquence de quoi, un chercheur qui cherche à obtenir des crédits, c’est un chercheur qui souhaite embaucher quelqu’un (un thésard par exemple) pour l’aider à travailler sur un problème précis. Pourquoi un chercheur qui ne croit pas en ses recherches ferait-il cela ? L’honnêteté des chercheurs n’est donc pas à mettre en doute, en grande majorité.