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Commentaire de eric

sur La « révolution silencieuse » de Barroso : le verrouillage néolibéral de l'Europe


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eric 20 juin 2011 05:38

Au péripate
Il me semble que la vérité est a la fois plus prosaïque ( les socialiste sont ils de faux neo libéraux ou de vrai post néo marxistes) et plus dramatique encore.
Les attacs et leurs spoutniki sont comme vous l’avez signale, essentiellement des fonctionnaires en activité ou a la retraite et leurs supplétifs emmargeant d’une manière ou d’une autre aux fonds publics.
Ils se trahissent dans leurs revendications. Service public, aide sociale, et plus d’impôts.

"les politiques d’austérité deviennent une obligation permanente, assortie de sanctions automatiques pour les « mauvais élèves » qui n’adopteraient pas la pseudo-« rigueur », à savoir la réduction des salaires, les coupes dans les services publics et les prestations sociales, la précarisation du travail, une fiscalité encore plus favorable aux grandes entreprises.« Nous dit l’article

Alors qu’on nous présente le peuple comme en train de quasiment crever la bouche ouverte, il est évident qu’il faudrait le nourrir d’abord avant de le gaver de plus de services publics. L’allusion aux impôts des entreprises et a la fois une défausse pour faire croire que l’on va faire payer les »riches« et pas l’ensemble des contribuables, et un aveux que l’emploi n’est pas une priorité. Au lieu de leur laisser leur argent pour créer des places, on va les taxer encore plus. Préoccupation et compréhension de la réalité de fonctionnaires.

En face, il y a une sorte de soviétisation des procédures d’attribution des subventions. Tres formelles. Irresponsabilité des décisionnaires qui ne veulent pas se mouiller et se fient au fait que les demandeurs sont connus, que les dossiers sont remplis comme ils faut. Le fait qu’ils emannent de gens qui sont proche sociologiquement et idéologiquement ne doit pas nuire non plus. Il defendent les revendications corporatistes de ceux qui font fonctionner les rouages du système subventionnaire.

La plupart des lobby de gauche ont les mêmes caractéristiques, peu ou pas de vrais militants, peu ou pas de cotisations, des professionnels a plein temps rémunérés sur subventions. Ce sont des spécialistes.Le cas type, ce sont nos syndicats.

On le voit bien dans le liens sur le dossier d’aide aux sections locales d’Attac a récupérer des fonds. Ce sont des pros.

En réalité, plus que d’une sorte de »complot" idéologique d’aftermaxistes caches, on a sans doute plutôt affaire a des comportements de type mafieux. Une camarilla exploite les failles du systeme pour racketter légalement les contribuables afin de faire du lobbying pour ses interets propres, mais aussi fournir des emplois plutot sympa a ses militants.

Quand on connait le nombre de ces gens, ce qui est étonnant, c’est le faible nombre d’indignes qui se réunissent a 17 heure dans les centres ville pour être sur de ne pas être gêné par les travailleurs. Cela ne peut s’expliquer que parce que le mouvement est contrôlé par des tendances très minoritaires. Une fois de plus, la mafia est affaiblie par ses dissensions et rivalités internes. Heureusement !


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