Par Brath-z (xxx.xxx.xxx.44) 20 juin 14:26
Je reste par contre très circonspect quant à la nature de complot de l’orientation mondialiste généralisée. J’y vois, plutôt qu’une action concertée, un effet de système.
Je suis d’accord avec ça.
Pour moi, il ne s’agit pas d’un « complot », mais bien d’un système, très organisé, pour asseoir une domination sur le monde, par le biais de la maîtrise de l’argent, et par sa privatisation.
Et pour ça, tout est bon aux mafias, très organisées aussi, financières et bancaires, qui ont assuré, progressivement, méthodiquement, leur dictature à l’échelle internationale, au dessus des états, des démocraties, des lois.
Des complots, il y en a, mais à la marge, pour maintenir la mainmise de l’empire.
Coups d’état à l’occasion, manipulations, forfaitures, conflits d’intérêts, interventions militaires, lobbyings intenses, collusions ; ce ne sont que les EFFETS, les procédés d’un système global d’emprise et de domination, comme sous tous les empires.
Le problème de celui-ci, c’est qu’il qu’il procède désormais à l’échelle du monde, sans ennemi désigné ; simplement la mise à sac progressive, systématique, des états et des citoyens, au profit d’une caste d’oppresseurs qui détiennent les manettes du pouvoir financier, auquel le monde est obligé de se plier.
On le voit tous les jours à l’oeuvre : en Grèce, en Espagne, en Irlande, au Portugal, bientôt en Italie, en France, dans toute l’Europe, de même que dans le reste des pays du monde, où les fossés se creusent, la précarisation gagne, la misère s’étend, alors que les richesses produites n’ont jamais été aussi importantes.
L’économie
et les finances virtuelles imposant définitivement leur loi sur l’économie réelle , jusqu’à la prochaine bulle spéculative trop importante, la prochaine banqueroute, la prochaine crise, qu’on fera payer, de nouveau, comme toujours, aux citoyens ; seule « variable ajustable » d’un système de profits destiné aux mafieux qui sont, jusqu’à présent, les maîtres du jeu.
Les peuples, de moins en moins dupes, de plus en plus essorés, étranglés, réduits à merci, commencent à se soulever ; cette révolte est nécessaire, pour essayer de desserrer l’étau, réinstaurer un système plus juste, plus équitable, plus distributif, plus respectueux des droits de ceux qui produisent les richesses, et dont les mafias les dépouillent.
Je me révolte, donc nous sommes, disait Camus ; plus que jamais, cette révolte SOLIDAIRE est urgente, VITALE.
Soutien à tous les peuples en révolte, pour défendre et reconquérir leurs droits.
Résistance, mobilisation, solidarité, révolte.