Désolé, mais hier soir lorsque
j’ai écrit cet article, je n’avais pas réussi à mettre la main sur un exemplaire
de la motivation, merci pour votre lien.
Ce jugement est plus motivé que
je ne pensais qu’il le serait, mais malgré tout, il ne repose que sur des
probabilités et des suppositions. Il n’y a aucune preuve directe, corroborant
les faits, alors que les témoignages directs de la scène ont été écartés, car
décidés « douteux ».
En outre, des faits démontrant une chose ne font pas des preuves
d’autres choses.
C’est un fait qu’il fut ami avec
les autres personnes,
C’est un fait qu’il fut adhérant
d’un parti nationaliste,
C’est un fait qu’il a retiré
30 000 de son compte bancaire,
C’est un fait que cet argent
devait lui servir pour sa fuite,
C’est un fait qu’il a pris la
fuite, etc.
Or je remarque que dans cette
motivation, les questions soulevées par les avocats d’Yvan Colonna ne sont ni relevées,
ni étayées.
Juste un exemple sur la fameuse lettre
de menaces :
Où est passé l’original soi-disant écrit de la main de l’intéressé ?
Une photocopie peut parfaitement être
trafiquée ? Etc.
On pourrait ainsi détricoter
toute la motivation sans y trouver
aucune preuve formelle, quant à son implication dans l’action violente qui a
couté la vie au préfet.