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Commentaire de doctorix

sur La drogue une arme de contrôle social et politique


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doctorix, complotiste doctorix 21 juin 2011 16:18

Remarquable analyse !
Et qu’on sent vécue de l’intérieur...
Mais cette analyse bien menée aboutit semble-t-il aux mauvaises conclusions : répression, toujours.
Cette absurdité, qui réjouit le bien-pensant, comme le repenti, ne fera jamais avancer le problème, et le pérennisera.
L’interdiction fait le bonheur des trafiquants, car elle rend le commerce rentable. La seule façon de réduire, puis de mettre fin à ces addictions est de rendre ce commerce non rentable, car il ne s ’étend que par ses prosélytes, qui y trouvent leur compte.
Commençons par mettre le cannabis en vente dans les pharmacies, en assortissant cette vente de conseils dissuasifs. Un pharmacien est parfaitement placé pour le faire, et personne ne l’est mieux.
Débarrassé de ses dealers, puisqu’il n’y aura plus un sou à faire avec ça, la diffusion va se réduire ipso facto, c’est mathématique, et d’une logique sans faille.Entre un demi euro le joint en pharmacie et dix euros dans le hall du HLM, le consommateur n’hésitera pas.
Arrêtons de dire que l’offre crée la demande. Le Portugal est là pour nous prouver le contraire. Et encore ne pratique-t-il que la dépénalisation. Seule la légalisation cassera à la fois les prix et le prosélytisme, donc les dealers, petits et grands.
Quand on ne peut pas aborder un problème de front (et on voit bien qu’on ne PEUT pas), il faut le contourner avec intelligence. Or, on voit bien que c’est la bêtise qui mène et la danse, au plus grand bonheur des trafiquants. Il faut rappeler que la drogue est la première ressource financière de la CIA, et de bon nombre de partis politiques, même si cela ne se sait pas assez. Je n’aurai pas la mesquinerie de dire que 30% de nos effectifs policiers se consacrent à ce combat sans fin et perdu d’avance, pourtant c’est un fait. Ils en vivent aussi. Ils nous coûtent cher et manquent ailleurs.
Avec la bienpensance bête et catho, cela explique bien des atermoiements devant la seule solution logique à ce grave problème.
Dans un deuxième temps, on pourra aborder le problème des drogues plus dure, avec des méthodes voisines. Mais le cannabis étant la voie royale pour ces drogues dures, commençons par lui régler son compte.
Pour couper court à toute critique facile, je suis médecin, j’ai un QI satisfaisant, et je n’ai jamais fumé un joint. Je suis en guerre, et je mets ma morale en berne pour le temps de cette guerre sale, jusqu’à la victoire finale, au profit de ma logique. Il faut aujourd’hui raisonner en stratège plutôt qu’en curé. C’est un repli stratégique, de ceux qui mènent aux plus grandes victoires.


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