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Commentaire de sisyphe

sur La drogue une arme de contrôle social et politique


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sisyphe sisyphe 22 juin 2011 10:44

Effectivement, la drogue est utilisée depuis des siècles ; elle a été notamment introduite en Chine par les Anglais (opium) pour pouvoir dominer un peuple affaibli. 


En revanche, quand vous dites : « La drogue est partout elle est déjà pratiquement légalisée » c’est là que vous faites fausse route ; elle est partout, oui, depuis toujours (khat, herbe, opium, cocaine héroine...) mais ce n’est qu’une petite partie qui a été légalisée ; alcool, tabac, antianxiolitiques, antidépresseurs, calmants, etc...), parce que cette partie est sous le contrôle ; soit des labos pharmaceutiques,, soit des états, soit qu’elles rapportent des taxes énormes aux états. 

Pour les autres drogues ; douces ou/et dures, elles sont prohibées parce que le trafic est souterrain, et rapporte énormément d’argent, notamment aux officines des services secrets (CIA, notamment), aux mafias (avec le blanchiment de l’argent, qui permet d’autres trafics ; armes, etc..).
Et, comme pour toute prohibition, ça engendre des marchés parallèles, particulièrement juteux, pour tous ceux qui, réfugiés dans les paradis fiscaux, peuvent en user pour toute sorte de trafic ; politique, entre autres....

Les drogues ; TOUTES les drogues sont, effectivement destinées à faire accepter des réalités difficilement supportables, à engendrer des déréalisations, des soumissions à l’ordre établi, des résignations devant un monde injuste, inique, cynique, exploiteur. 

Alors, pourquoi certaines sont légalisées et d’autres, non ? 
Pourquoi permet on l’alcool, le tabac, dont les ravages font d’elles les drogues aux effets nocifs les plus considérables, quand on continue de maintenir dans la prohibition, celles qui touchent beaucoup moins de monde ? 

Soit, on prohibe TOUTES les drogues (y compris les drogues pharmaceutiques) ; et on multiplie les marchés parallèles, les trafics de toutes sortes, les désastres sanitaires, psychologiques, les mafias, les produits les plus nocifs, 
soit on les légalise toutes, et on permet ainsi un contrôle par les états, les organismes sanitaires, on supprime les marchés parallèles, les trafics, on se donne les moyens de la prévention et du suivi sanitaire ; bref, on en limite les effets nocifs. 

Mais cette dernière solution supprimerait les moyens d’action de toutes les officines, les mafias (d’état ou non), la masse énorme d’argent sale qui alimente les marchés spéculatifs, l’abrutissement des masses, l’acceptation docile d’un ordre mondial de plus en plus injuste et dominé par les forces de l’argent. 

C’est pourquoi cette solution est refusée par les états ; ce n’est pas du tout un souci de santé publique qui empêche la légalisation ; c’est, au contraire, une volonté délibérée de maintenir ces moyens d’asservissement de foules dociles, déréalisées, et/ou résignées. 

Maintenant, il faut bien comprendre que les peuples de la terre entière se droguent, depuis la nuit des temps, et distinguer les drogues à « effet festif » (alcool, cannabis, khat) qui, utilisées raisonnablement, ne présentent pas un danger de dépendance, 
à leur usage addictif, ou aux drogues dures, pour lesquelles la légalisation permettrait un contrôle et un suivi sanitaire, permettant d’en contrôler les effets nocifs,

On n’éradiquera jamais l’usage de la drogue ; leur légalisation est donc la seule solution à en limiter les ravages, de tous les points de vue (sanitaire, social, politique, financier). 

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