La capacité corruptrice du pouvoir est le problème. Même les « meilleurs »
d’entre nous n’y échappent pas, ils seront toujours tentés d’user des
facilités qu’offrent les pouvoirs pour imposer leurs vues sur une
question en tronquant le débat démocratique.
Intuitivement on sent bien qu’il faut éviter toute personnification des pouvoirs et rendre le plus horizontal possible leur emploi.
Le système du tout représentatif à montré ses limites en 2 siècles avec
la propension des élus à s’accorder des avantages (retraite...) et à
consacrer l’essentiel de leur énergie à vouloir les conserver. La
corruption du pouvoir.
En même temps on ne peut pas parler à 65 millions autour de la table, on
ne peut donc pas se passer de représentants. Il y a un mix à trouver, à
créer, à inventer, à tester, à corriger... entre les systèmes
représentatifs et participatifs.
Le représentatif qu’il faudrait encadrer et contrôler au maximum et en évitant toute personnification.
On pourrait par exemple élire une équipe de représentants où chacun se
présenterait à tour de rôle autour de la table ou dans l’assemblée : les
décisions sont prises en commun, pas de chef officiel. Des mandats
courts, non-reconductibles et non-cumulables. Un mandant ayant fini son
mandat ne pourrait plus se présenter à quelqu’autre mandat pour la durée
du mandat effectué précédemment. Ces équipes fonctionneraient suivant
le principes de rotations alternées : un sortant remplacé parf un
nouveau mais alternativement, pas tous en même temps.
Juste un exemple, il existe une infinité de solutions.
Le participatif : tout faire pour rendre le citoyen libre et éclairé. Celui-ci fonctionnerait à un niveau plus local.
L’éducation jouerait un rôle essentiel par la mise en pratique du débat,
et se concentrerait sur les formes et les risques de celui-ci : respect
des opinions, écoute, rhétorique, charisme, sophisme...
Les médias se concentreraient sur le fond : enjeux, alternatives,
opinions... par l’éducation le citoyen aura appris à « lire » les
informations puisqu’il saura que l’objectivité n’existe pas et qu’un
média quel qu’il soit, consciemment ou non, prêchera pour sa paroisse.
Les assemblées de quartiers, d’associations, d’entreprises, etc... ou
dans tous les lieux des activités humaines, les citoyens formés au
débat, débattraient, décideraient, éliraient leurs représentants.
Juste un exemple imparfait issu de la maigre réflexion d’un citoyen
guère plus libre ni éclairé qu’un autre mais qui cherche à l’être (là
est toute la différence...).
Le système parfait n’existe pas, tout système présente des avantages et
des inconvénients, je pense que le but d’un système quel qu’il soit est
de rendre tout citoyen le plus libre et éclairé possible.