Je suis tout à fait d’accord avec vous, et effectivement le front de gauche n’a de sens que s’il veut bien se saisir de cet axe politique. Malheureusement ce n’est pas je crois la voie choisie (Mélenchon n’appelle pas à sortir de l’euro par exemple ce qui est assez paradoxal).

Car c’est bien là toute la source du manque de crédibilité de ce front qui se veut héritier du non au TCE. Il porte en lui toute les chaines des mensonges sur la possibilité d’une europe sociale qui ont gravement fait dériver le PS mais aussi ses alliés de la gauche plurielle (ne sont il pas responsable de la pluspart des libéralisations consenti au titre de l’europe l’europe l’europe ?).

Il est donc de bonne augure que des gens comme Mélenchon ou Dolez aient quitté le PS et se soit rapproché d’un PC que paradoxalement il tire vers la gauche au sein du front de gauche. Mais notre combat politique prioritaire doit bien être de féderer les énergies autour de la défense de la souveraineté de la nation pour permettre l’expression du progressisme. Energie qui sont à la fois celle du mouvement social (communiste) mais aussi des souverainistes de gauches (chevénementiste par exemple) ou des gaullistes. La base étant la défense du contrat social passé au sortir de la guerre.

Je tiens à vous faire part que c’est là un des axes principaux de la politique du PRCF qui fait sien depuis des années déjà (notamment lors de la campagne du TCE) de ce slogan de réconcilier internationale et marseillaise (la musique originelle de la première étant d’ailleurs celle de la première). Car la république de 1793 et ces valeurs sont au fonds l’origine de la gauche. Valmy est par exemple un de ces moments qui montre que la nation française et classe populaire ne forme qu’un.

Les militants du PRCF combattent ainsi le mensonge de l’europe sociale, et essaye de fédérer et de s’associer dans des fronts avec ceux de bonne volonté en dehors des clivages de partis ou d’organisation(un début avec l’Arc Républicain de Progrès par exemple) ou à travers des thématiques comme la défense de la langue française

Contact avait d’ailleurs était pris sans succès avec Mélenchon