Où est le problème ???
Chacun sait - ou devrait savoir - que les notes sont attribuées par les Recteurs et pas par les correcteurs ni les examinateurs.
Pression est exercée sur ces derniers pour obtenir les taux de réussite que l’on sait, sans que les Recteurs n’aient à passer leurs soirées à bidouiller les notes eux-mêmes.
Les fuites ne peuvent qu’avoir l’effet de dispenser les esclaves du stylo rouge d’une partie de la corvée, ou de faire encore grimper le taux de réussite, mais là ce serait un peu voyant.
La réponse du Ministre est illogique : cela conduit à faire sauter un exercice très facile et conséquemment à gonfler le reliquat de notes de façon d’autant plus éhontée.
Un geste public et généreux (compter l’exercice à tout le monde), tempéré par un moindre bidouillage dans le secret des jurys, permettrait de maintenir le taux sacré à son niveau habituel, et tout le monde serait content.
Les esprits chagrins parleront d’injustice. Certes, mais en l’espèce il n’y a pas de solution juste, sauf à faire revenir tout le monde pour une nouvelles session le 1er Août. Mettez-vous à la fenêtre et savourez les clameurs ...
Et puis la justice est-elle compatible avec cette politique démagogique qui a transformé le premier grade universitaire en certificat de scolarité ? Vous me direz qu’il y a bien des candidats qui ratent. C’est vrai, mais comme les dossiers scolaires sont appelés à jouer un rôle accru, gageons que les idiots conformistes seront charitablement repêchés.