Le sable a en effet eu un effet stabilisateur dans le cas de Tchernobyl.
L’utilisation de l’eau est à mon avis une erreur dramatique due au fait que les Japonais n’osaient pas dire que les coeurs avaient complètement fondu. Dans ce cas évidemment il y avait une certaine logique à envoyer de l’eau.
En 1986 les Soviétiques savaient que l’injection d’eau créerait d’avantage de problèmes qu’elle n’en réglerait.
Et pour cause, ils avait l’expérience de l’accident de Maïak en 1953 qui a aboutit à la contamination du lac Karachaï , l’endroit le plus radioactif de la planète : 150 millions de Curies.
Ce lac au nord de la région de Tchéliabinsk n’a jamais pu être décontaminé pour les mêmes raisons que AREVA découvre à Fukushima : on ne sait pas faire.
Malheureusement, l’opacité de la filière nucléaire en son sein n’est pas moindre qu’avec le public. C’est pourquoi les politiciens qui parle de « tirer les leçons » de Fukushima ne sont pas crédibles. En occident on se fichait de la gueule des soviétiques qui préféraient la
technologie graphite à celle de l’eau. On voit aujourd’hui que les deux sont dangereuses.
E 1986, les Russes, échaudés par Maïak se sont bien gardé d’arroser Tchernobyl d’eau et ont préféré des matières solides (Bore, Plomb, sable).
Ils ont ainsi évité de se retrouver dans la situation actuelle de TEPCO.
De plus l’eau à une habitude fâcheuse : se transformer en vapeur quand on la chauffe. Un moyen très efficace de dispersion de la radioactivité, sans parler du danger d’explosion.
Dans cette affaire TEPCO a toujours eu un train de retard.
Ils ont tardé à injecter de l’eau de mer pour ne pas abimer leur beaux joujoux si couteux.
Puis quand ils auraient dut commencer à noyer les coeurs dans le bore et le sable ils ont injecté de l’eau de mer.
Maintenant ils réalisent que l’eau est trop contaminée pour être dépolluée avec des moyens conventionnels...
Et pendant ce temps à fort Calhoun, les Ricains prient pour que les sacs de sable résistent à la montée du Missouri...
Pathétique cette industrie.