bonjour l’auteur,
en élevant un peu la caméra il convient de faire un bilan d’étape également de l’ensemble des forces de l’ordre, depuis qu’elles sont administrés par M. Sarkozy (depuis maintenant plus de 10 ans ...)
Et bien le bilan est particulièrement calamiteux. La police/gendarmerie qui naguère était considéré comme un facteur de sécurité est maintenant largement perçue comme un danger potentiel.
Cela est dû à l’abandon du terrain par le truchement de la RGPP - le non charmant donné à cette politique qui consiste à diviser par 3 ou 4 le nombre de fonctionnaires... Ensuite, la réorganisation des forces restantes vers la toute petite délinquance, ou « la chasse aux bougnoules », laissant totalement tomber des pans entiers du maintient de l’ordre que son par exemple le respect de la législation sur le travail, ou la répression de la fraude financière ou des entreprises.
Il y a également cette magnifique législation sur l’outrage à dépositaire de la force publique et rébellion : en plus d’offrir un splendide moyen de pression contre la dénonciation par tout citoyen des comportement délictueux de nos pandores, ça leur permet par le truchement des dommages et intérêts quasi-systématiquement accordés par une justice aux ordres d’arrondir les fins de mois de la flicaille. Et récemment, ça vous rends passible des tribunaux si par malheur vous voulez chanter un peu de Brassens.
Également, l’explosion des gardes à vue (presque 1 millions l’année dernière), qui a été telle que finalement l’Europe s’en est émue, et a obligé le gouvernement Français à un peu plus de retenue.
Bref, en 10 ans de politique Sarkozy, nous avons donc des forces de l’ordre en pleine dérive autoritaire, qui n’a plus à répondre de ses actes à l’encontre de la population, qui est devenu invisible là ou on a besoin d’elle et omniprésente là ou elle ne devrait pas se trouver, et qui se paie sur la bête au moyen d’une forme de corruption institutionnalisé.
Et malgré un toilettage technique particulièrement vicieux visant à faire baisser les statistiques de la délinquance, celle ci ne cesse d’augmenter et d’évoluer vers une violence accrue.
Et le simple fait d’écrire cela pourrait me valoir le fameux « outrage » à cette catégorie de fonctionnaire, qui ne cesse depuis quelques années d’outrager le peuple qu’il est censé protéger.