Je note une évolution sensible de votre position.
Vous disiez initialement qu’on apprend rien avec cet article.
Maintenant vous reconnaissez avoir appris qu’il y a un niveau de radiation de 52 millisieverts / an à Tokyo.
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bon, vous êtes surement un bon psychologue, mais on va arrêter de faire des belles phrases d’indignation et on va essayer de parler science plutôt. d’ailleurs, si vous avez des remarques merci de donner des arguments scientifiques..
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Il n’y a aucune preuve dans votre vidéo que la radioactivité mesurée à Tokyo est à 52mSv sur toute une année.. et pour cause, on n’y voit qu’une mesure instantanée qui donne 0,131 microSv/h à hauteur d’homme. Rapprocher l’appareil au sol est ridicule, il faudrait connaître la nature du sol, et surtout connaître la valeur AVANT Fukushima. Comme on vous l’a déjà expliqué, si vous rapprochez l’appareil au sol et que celui-ci est par exemple du béton , vous aurez de ttes façons une augmentation de la radioactivité. Et oui, le béton est radioactif ! c’est la raison pour laquelle on utilise la mesure la radioactivité naturelle pour vérifier la présence de coulis de béton lors de travaux de confortation de sols.
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D’autre part, les conséquences actuelles de la radioactivité artificielle,
toutes causes confondues, représentent moins de 0, 3 % de l’irradiation
humaine. Tout le reste, à l’exception des applications médicales qui
constituent la plus forte cause d’irradiation (31,3 %) est dû à la radioactivité naturelle (68,4 %). Les graviers
du jardin, l’air que nous respirons,même les
humains et les animaux qui nous entourent, autour de nous, tout est
radioactif.
L’irradiation interne qui est la composante la plus
importante de l’irradiation naturelle est d’environ 1,6 mSv par an et
par personne. Elle est due principalement au Radon 222, un gaz
radioactif contenu dans le sol et que nous respirons avec l’air ambiant,
ainsi qu’au Potassium 40, au Carbone 14 et au radium 226, fixés dans
notre organisme. L’irradiation externe est due d’une part aux rayons
cosmiques, d’autre part, aux rayons telluriques. Les rayons cosmiques
proviennent du soleil et des galaxies lointaines, ils dépendent
fortement de l’altitude. Au cours d’un vol Paris - New-York un passager
reçoit environ 50 µSv (C’est-à-dire autant que la dose moyenne reçue par
la population française du fait de l’accident de Tchernobyl). Le
rayonnement tellurique est dû aux radionucléides présents dans l’écorce
terrestre, (Uranium 238, Thorium 232…). Elle varie donc énormément avec
le lieu, de 0,15 mSv/an dans le sud de La France à 1,7 mSv/an dans le
massif central. En France, elle est en moyenne d’environ 0,6 mSv/an. Est-ce que vous allez évacuer le massif central ?
Vous allez me dire, il y a la réglementation, et justement, cette limite qui était auparavant de 5
mSv/an a été ramenée à 1 mSv/an, par crainte radiophobique irrationnelle puisque’elle représente moins de la moitié du taux moyen de dose du
rayonnement naturel et moins de 1 % des taux normaux de dose dans
beaucoup de régions du monde dixit un article de Physics Today, publié par Zbigniew
Jaworowski, Professeur au Laboratoire Central de Protection Radiologique
de Varsovie, ancien membre de l’UNSCEAR (Comité scientifique des
Nations Unies sur les Effets des Radiation Atomiques) et qui écrit :"
la crainte des faibles doses… est environ aussi justifiée que la crainte
qu’une température atmosphérique de 20 °C puisse être dangereuse parce
que, à 200 °C, on peut facilement se brûler au troisième degré, ou la
crainte qu’avaler un verre de vin soit nocif parce que l’absorption d’un
« gallon » d’eau de vie est mortel."
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en conclusion, votre article n’apporte aucune donnée sérieuse (et donc pertinente).