Voilà une parfaite illustration de ce qu’on appelle la désinformation. L’article de Taverne était à charge, il ne s’est pas donné la peine de vérifier et de recouper l’information. Et ça se veut journaliste citoyen, donneur de leçons aux journalistes professionnels devant l’éternel.
Voilà bien le travers d’Agoravox, où chacun peut traiter à sa guise une information reprise on ne sait où sur la toile pour monter en épingle une affaire qui, au bout du compte, ne casse pas trois pattes à un canard. Je sais que pour certains, pratiquer le sport de tirer sans sommation sur les quelques dérapages de notre police est bien plus intéressant (dans le politiquement correct d’une certaine gauche), que de pointer et de reconnaître les exactions autrement plus nombreuses et graves perpétrées par la racaille des banlieues, ou des caïds de la dope.
De plus, demander à changer le titre d’un article après coup, montre bien que l’auteur a surtout parlé pour ne rien dire et aurait mieux fait de s’abstenir.