La situation des migrants qui veulent se rendre en Grande-Bretagne et sont bloqués sur les côtes françaises de Cherbourg à Calais est catastrophique.
Obsédé par l’idée que si l’on cherchait à gérer le problème humainement on allait créer un appel d’air, le gouvernement a choisi de le nier. Fermeture des centres, dispersion des migrants, destruction des camps de fortune, harcèlement policier permanent, silence radio en terme de communication gouvernementale.
Le résultat prend la forme de drames humains, de gamins esquintés encore un peu plus, d’associations débordées et pas du tout aidées, de policiers sur les dents soumis à une forte pression de leur hiérarchie alors qu’ils savent ne rien pouvoir changer sur le terrain.
Ce problème qui concerne quelques milliers de personnes est microscopique à l’échelle du pays et pourrait être traité de manière rationnelle, mais voilà, nous sommes en France où le débat sur les frontières et l’étranger est devenu central par la grâce d’un président syphonneur de FN.
Sarkozy s’est fabriqué une image de président intraitable avec les migrants clandestins sur le dos de pauvres hères qui ne votent pas et ne protestent pas.