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Commentaire de Loatse

sur Suède : Egalia, un pas vers la folie


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Loatse Loatse 30 juin 2011 03:21

@Homme libre

Vous dites :

« Je me demande aussi comment les choses se sont constituées : le culturel devenant cellulaire par répétition et imprégnation ? Ou le culturel serait-il l’émanation de la biologie ? La question reste ouverte. »

je me la suis posée cette question... en gros « l’oeuf ou la poule » ? sans réponse... :)

Je ne maitrise pas trop bien le langage psychanalytique, aussi vous ne m’en voudrez pas, j’espère si je fais simple ?

En raison des différences physiques, hormonales et cérébrales garçons et filles ne sont pas semblables ni dans leur apparence physique ni par leur façon d’appréhender les choses. c’est un fait certain.

 En tant que parents ne sommes nous pas là pour leur transmettre surtout les valeurs fondamentales qui permettent de vivre en société et notre amour ?

Il ne s’agit nullement de copier la femme, ni de l’ériger en modèle à suivre mais cette histoire d’identité me parait obscure...

Je vais faire crier certains mais tant pis.. est-ce inscrit dans les gênes que l’homme doit uriner debout ? n’est ce pas plutôt parcequ’il a son père ou ses frères en exemple ??? Lorsqu’ils sont tous petits et pas encore en âge de se mouvoir seuls, l’éducation au pot fait que garçons et filles urinent tous assis... est ce donc par mimétisme que l’enfant agit autrement lorsqu’il peut marcher ? est ce parcequ’ un adulte lui dit : " tu es un garçon donc tu fait pipi debout ???

ceci était juste un exemple.. assis ou debout ce n’est pas important... mais imposer bêtement l’un ou l’autre parce que cela doit etre ainsi ou, dans le premier cas pour ne pas salir la cuvette des toilettes me parait stupide...

S’il s’agit de cela nous contribuons à transmettre quelque chose qui n’a rien à voir avec l’identité mais plutôt avec l’idée que l’on se fait du comportement qu’un enfant doit avoir pour exister aux yeux de la société en tant que garçon ou fille... ce qui inévitablement engendre des différences de traitement..

Pour résumer le fond de ma pensée : bien entendu il faut définir l’identité sexuelle d’un enfant... sinon on court le risque qu’un garçon pense pouvoir porter plus tard un bébé comme sa maman ou bien qu’il attende à la puberté que lui pousse de la poitrine :) et pour une fille amenée a voir l’appareil génital d’un garçon, croire qu’elle est incomplète... (et paf le fameux complexe freudien :)

Mais n’est il pas suffisant de dire à celui ci : tu as des muscles et plus de force physique qu’une fille, tu as un pénis et elle un vagin et ta voix sera plus rauque que celle ci... idem pour la petite fille...

Le reste appartient à la personnalité de l’enfant.. qu’il se construit en choisissant parmi ses référents masculins ou féminins et parmi son entourage des éléments qui, en se rajoutant à l’acquis, en fera un être unique...

Proposons donc, pourquoi pas, un mode éducatif plus ouvert et diversifié...

et peut etre qu’un jour on arretera de traiter les garçon au tempérament enclin à la douceur, de tapettes ou de pédés, peut être les hommes cesseront de croire que les filles naissent avec la vocation du ménage ou du repassage inscrit dans leurs gènes.. et qu’on pourra se voir enfin comme étant avant tout des êtres humains que nous soyons de sexe feminin ou masculin plutôt que de rester figés dans ces rôles qui ont fait leur temps...






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