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Commentaire de BA

sur Tout baigne à Fort Calhoun, y a pas le feu à Los Alamos


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BA 30 juin 2011 13:07

Le Japon décrète de nouvelles poches d’évacuation autour de Fukushima

TOKYO - Le Japon a décrété jeudi quatre nouvelles poches d’évacuation à proximité de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est) où des niveaux élevés de radioactivité ont été détectés, ont annoncé des responsables locaux.

Cette décision concerne 113 foyers de la ville de Date, située à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de la centrale Fukushima Daiichi, gravement endommagée par un tsunami le 11 mars.

Les autorités ont relevé des niveaux élevés de radioactivité, au-delà de la limite légale de 20 millisieverts par an fixée par le gouvernement, dans les districts de Ryozenmachi, Kamioguni, Shimooguni et Tsukidatemachi.

Le gouvernement offrira une aide financière aux familles acceptant de quitter leur domicile, a précisé un responsable local.

Plus de 85.000 personnes ont été évacuées dans un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale et vivent depuis la catastrophe dans des abris de fortune en espérant pouvoir un jour rentrer chez eux. 

Par ailleurs, une étude menée sur dix enfants vivant dans la ville de Fukushima, à 62 kilomètres du site atomique, a révélé la présence d’une petite quantité de substances radioactives dans leur urine, ont annoncé une association de citoyens et une ONG française.

Tous les échantillons prélevés en mai sur ces enfants âgés de 6 à 16 ans étaient contaminés en césium 134 et césium 137 à des concentrations allant de 0,4 à 1,3 becquerel par litre, a précisé dans un communiqué l’Acro (Association pour le contrôle de la radioactivité de l’Ouest), créée en France à la suite de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986.

Les analyses ont été effectuées dans un laboratoire français à la demande d’une association de citoyens de Fukushima.

Ces résultats devraient inciter les autorités japonaises à mesurer systématiquement la contamination interne des habitants qui ont été exposés aux panaches radioactifs et de ceux qui vivent dans les territoires contaminés, a estimé l’Acro.

Cela nous conforte aussi dans l’idée que la limite (de 20 millisieverts) fixée par les autorités japonaises pour déterminer les zones d’évacuation est trop élevée, a-t-elle ajouté.


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