• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Brath-z

sur Joly en tête des primaires EE-LV bonnes nouvelles


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Brath-z Brath-z 1er juillet 2011 06:42

Mais voyons, fn2009 (dont le pseudo reflète bien l’obédience, au moins...), la beauté en politique est une arme à doubles tranchants. Quand on est lisse, on passe inaperçu. Regarde le « gendre idéal » Dupont-Aignan dont les 2/3 des Français ignorent le nom. A l’inverse, Gérard Schivardi est connu de tous, ou presque, alors qu’il a été un candidat obscur d’un groupuscule trotskiste sectaire (le Parti des Travailleurs, devenu Parti Ouvrier Indépendant depuis).
Ce qui compte, en communication, ce sont les symboles qui frappent.

Regarde dans l’histoire :
- Abraam Lincoln était laid comme un pou, mais les épais favoris frisés et le haut-de-forme, tout le monde remarque à qui ça renvoie
- Lénine était loin d’être un prix de beauté, mais un chauve barbu au visage à angles aigus, ça marque
- Mussolini, un obscur journaliste socialiste belliciste (minoritaire) sans grande envergure, ne serait rien devenu s’il n’avait eu son célèbre menton de bulldog bravache
- Hitler était un nabot sans charisme qu’une moustache carrée et une mèche maladroite a rendu hyper célèbre
- côté moustache et coiffure, il ne faut pas oublier Staline, à la peau grêlée ordinairement si couverte d’onguents que c’est à peine s’il pouvait changer d’expression en public sans la faire se craqueler
- et puis, en France, on a eu de Gaulle, qui était sincèrement loin d’être beau, mais dont le nez proéminent et la figure allongée sont entrés dans l’inconscient collectif français

Et puis tiens, juste pour te faire plaisir :
- sans son cache-œil (absolument inutile : il eût fort bien pu prendre dès les années 1970 un œil de verre) et sa coiffure blonde échevelée qui le distinguaient de ses concurrents du Parti des Forces Nouvelles (PFN) - au genre plutôt « étudiants aristocrates d’Assas », le vieux père Le Pen aurait-il marqué les Français au début des années 1980 ?

Donc oui, Eva Joly peut faire de son visage peu harmonieux un vrai argument de séduction. Sans oublier la trouvaille de ses communiquants en herbe : les lunettes rouges !
Ou comment passer comme « de gauche » grâce à un accessoire sans jamais devoir le justifier.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès