« si mélenchon avait mis des conditions concrètes au ralliement au PS ça se saurait... »
et surtout on en aurait entendu toute une brochette pour dire que c’est un vendu puisqu’il « envisage » de se rallier au PS.
Mélenchon, depuis qu’on lui pose la question, refuse de rentrer dans cette logique, car il refuse la position de second couteau. Il veut que le Front de Gauche arrive en tête de la gauche. Si vous suiviez ses interventions et lisiez son blog, vous comprendriez que Mélenchon est convaincu que l’Histoire est à un moment crucial, où il peut se passer quelque chose de fondamental, chose à laquelle il faut donner toutes ses chances de se réaliser.
Je comprend qu’on ne soit pas d’accord avec ses idées (et heureusement qu’on ne pense pas tous de même, moi-même qui le soutien ne suis pas d’accord avec lui sur bien des sujets), mais il est navrant de constater que les attaques ne portent le plus souvent pas sur le fond, mais sur des ragots, des fausses évidences, des mensonges, des attaques personnelles, et des visions simplistes, ou des formules du genre « c’est un homme du sérail », dont on déduit tout et n’importe quoi.
Et on répète, inlassablement, sans entrer dans le détail, jusqu’à être convaincu soit-même de ce qui n’est que du vent.