Justement, parce que je crois qu’au fond, dans toute société humaine, l’homosexualité revendiquée n’a pas d’intérêt majeur dans la mesure où le militantisme cherche à normaliser une pratique sexuelle en la mettant côte à côte avec l’hétérosexualité alors que, objectivement, biologiquement, elles ne sont pas au même niveau. L’hétérosexualité permet la perpétuation de l’espèce, l’homosexualité, non. C’est un fait probablement injuste mais c’est ainsi. Et ce constat n’a rien à voir avec une quelconque homophobie ou autre sensibilité conservatrice, traditionaliste. C’EST.
Dans la Sparte antique, la virilité partagée entre guerriers patentés et jeunes pousses, ne relevait pas de besoins naturels, vitaux, elle était un usage accepté - mais pas revendiqué ni normalisé, elle se faisait dans la discrétion - le modèle hétéro de la famille restant la pierre angulaire de la cohésion sociale, culturelle, etc.
Je ne crois pas que la Gay Pride soit un moyen très efficace pour sensibiliser les gens à la souffrance des homosexuels. La Gay Pride est davantage une démonstration festive, culturelle, de loisirs, et non une nécessité physiologique, qui plus est strictement occidentale car elle touche le droit au plaisir, le droit de jouir comme bon nous semble parce que nous sommes enfin correctement nourris, alimentairement repus, parce qu’elle est très loin des luttes essentielles pour des intérêts vitaux. D’où, en partie, le manque d’intérêt pour ce thème.