Voilà ce qui se dit du côté Italien :
Du fait des affrontements, les travaux ont été interrompus. Mais le
ministre du Transport, ancien membre du parti néo-fasciste MSI, a
déclaré : "ce n’est pas un groupe restreint de violents et de
délinquants, arrivés sur le chantier de la Maddalena depuis toute
l’Italie et depuis l’étranger, qui fera changer d’avis le gouvernement,
qui entend réaliser la ligne TGV dans le respect des accords et des
engagements internationaux.
Le Lyon-Turin est un projet qui génère
développement, croissance et emploi, et qui est par conséquent
prioritaire."
La carte de la division entre bon.ne.s et mauvais.es manifestant.es est
évidemment jouée sans modération par tous les partis politiques, et est
reprise à la une des grands quotidiens. Le président de la République,
ancien membre du parti communiste italien, s’est lui-même fendu d’un
communiqué où il affirme : "j’applaudis les forces de l’ordre et exprime
ma solidarité envers elles, qui comptent un grand nombre de blessés.
Tout le monde en Val de Suse, par des comportements clairs, doit se
préoccuper d’isoler toujours plus les professionnels de la violence."
Les journalistes sont sur le même registre, et nous donnent une nouvelle
fois des exemples édifiants de ce qu’ils défendent comme étant leur
« objectivité ». Ainsi, le scribouillard de la Repubblica, journal associé
au centre-gauche, écrit que les « jeunes » qui se sont lancé.e.s à
l’attaque des clôtures du chantier "se fichent probablement du TGV, ils
cherchent seulement l’affrontement« . Bien sûr, le terme »black blocs"
ressort à tout va.
Source : http://grenoble.indymedia.org/2011-07-04-3-juillet-le-chantier-du-TGV-Lyon
Ma question par rapport à ces « délinquants » venus des quatres coins d’Europe :
Pourquoi faire de longues distances pour aller chercher la merde et l’affrontement alors qu’on peut très bien le faire en restant par chez soi ? 