bonjour
je vous ai adressé le commentaire le mieux noté hier, destiné à susciter un débat et en aucun cas à résumer la réalité qui est complexe, merci de votre réaction
réaction décevante
vous oubliez la seule individualité dont la critique de l’UE est cohérente, Asselineau, c’est révélateur !
vous êtes simpliste, comme s’il n’y avait que 2 choix : un Etat dirigé par des politiciens irresponsables laissés libres d’émettre « gratuitement » de la monnaie (ce que vous dénoncez à juste titre, cela n’a rien de gratuit), et le monopole d’émission de la monnaie accordé aux banquiers par la loi de 1973 et les traités qui ont suivi, banquiers tout autant irresponsables, car si la croissance monétaire est non liée à la création de richesses réelles, alors c’est aux Etats à assumer, comme en 2008 !
vous limitez la réalité entre un choix entre le Crédit Lyonnais (mauvaise gestion publique) et les cas USA et UK en 2008 (faillites privées)
à titre personnel je suis un libéral et n’ai jamais voté pour les individus que vous dénoncez
j’imagine voter Eva Joly si elle est sur une ligne éthique
je suis favorable à la concurrence public - privé et à la limitation du pouvoir du public et à la limitation du pouvoir du privé, à la transparence totale des comptes, à l’interdiction des conflits d’intérêts
je suis favorable à ce qu’aux USA il existe une assurance maladie publique (hors medicaid et medicare), et favorable à ce qu’en France les salariés aient le droit de choisir une sécurité sociale privée
le choix
la loi de 1973 donne un monopole d’émission de la monnaie aux banquiers privés
les vrais libéraux sont contre toute forme de monopole
vous, vous semblez défendre les intérêts des faux libéraux, de fait néo-conservateurs néo-féodaux, qui sont libéraux quand leurs intérêts sont non concernés, et anti-libéraux quand leurs intérêts sont concernés, lire les Pinçon-Charlot
je suis aussi favorable à la libre émission de monnaies non étatiques, des monnaies associatives, des monnaies capitalistes, toutes sortes de monnaies
il est réaliste économiquement et financièrement d’imaginer que la BCE émette 1.5% du PIB de chaque Etat membre à taux d’intérêt préférentiel à destination de chaque Etat membre à condition que cet Etat ait un déficit inférieur à 1.5 % (c’est un exemple)
votre article n’est qu’une déformation binaire de la réalité
finalement vous êtes comme ceux que vous dénoncez !