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Commentaire de hommelibre

sur Elisabeth Badinter : « On ne se sert pas d'une possible injustice pour défendre une cause »


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hommelibre hommelibre 7 juillet 2011 15:15

Morice, pédophile connu et condamné, vous trollez et harcelez encore. Pourquoi AV ne fait-il pas mieux respecter sa charte ?

@ Personne :

Je vous ai lu attentivement. Je suis aussi soignant, j’ai aussi vu des cas similaires. Et j’ai aussi vu des cas de fausses accusations.

J’ai vu comment on peut accuser avec « sincérité ». Malheureusement je sais ce qui se joue là, et comment cela se joue. C’est pourquoi tout doit être questionné et vérifié en détails. Il ne suffit pas d’être en empathie avec une personne qui pleure pour valider ce qu’ele dit. Les conséquences d’une fausse accusation sont trop grave pour que l’on ne se donne pas le droit d’examiner très à fond les accusations.

Une fausse accusation c’est un meurtre social et moral, un viol moral, une réputation et une profession détruite, souvent une famille détruite, des suicides, des dépressions, une mise sur la paille. Une fausse accusation est un crime terrible. Mettre un innocent en prison est un échec grave de la société. On ne peut donc pas se fier à ses émotions ou à ses croyances.

Dans les divers cas de fausses accusations que j’ai étudiés il y a des constantes - que je ne livrerai pas ici mais qui sont bien réelles. Je garde mon expertise pour ceux qui en ont besoin si un jour on fait appel à moi.

Je sais qu’il est très difficile d’accepter l’idée du mensonge dans ce domaine. Très difficile de croire qu’une accusatrice prendra un tel risque. Pourtant c’est ce qui se passe.

@ Aliciabx :

Ce que j’écris est un questionnement normal. Un questionnement qui doit être fait. Au-delà de l’émotion et du soutien émotionnel à l’accusatrice. Plus que d’autres crimes celui-ci doit être traité avec une très grande rigueur intellectuelle. Dans les éléments qui questionnent, certains seront explicables, d’autres pas. C’est au prix de ce questionnement que le risque de l’erreur judiciaire est moins grand.

J’imagine bien que les soutiens à TB seront hermétiques. C’est normal. C’est leur rôle : soutien sans faille, sans questionnement. Elle sera drivée - elle doit l’être déjà au vu de l’évolution déjà perceptible dans ses déclarations.

Tout cela ne démontre pas la vérité de l’accusation, ni sa non-vérité. Dans ces affaires je m’emploie à être l’avocat du diable car j’ai moi-même été victime d’une fausse accusation. 7 ans de viol moral. Un acquittement total, mais mon job indépendant est cassé. J’en ai fait un cancer du pancréas - opéré de justesse. Bref, mon expérience personnelle m’a amené à théoriser le problème, l’incidence du féminisme anti-hommes sur les fausses accusations et les biais juridiques, le rôle de certains groupes féministes dans le coaching apporté aux accusatrices, et l’aveuglement de certains magistrats même devant les mensonges avérés.

Une fausse accusation est un viol moral. On doit donc avoir la plus grande rigueur dans l’analyse des dossiers.


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