Il faut savoir qu’une unité nucléaire à l’arrêt ne l’est jamais
vraiment, en effet cela implique, même en cas de rechargement, que le
refroidissement du combustible du réacteur se poursuive avec une
alimentation externe en énergie électrique pour les pompes et la
régulation.
Tout incident ou accident même hors zone nucléaire de confinement,
mais mitoyenne peut engendrer des détériorations d’organes
périphériques des systèmes électriques qui peuvent être cruciaux pour
la sûreté. Exemple les générateurs électriques de secours à Fukushima
qui étaient hors zone nucléaire avaient été mis HS.
Concrètement au Tricastin l’anomalie électrique sur la phase du pôle
de puissance 1 du Transformateur Principal (TP) de sortie de
l’alternateur (échangeur du circuit secondaire) du réacteur n°1 a
généré un puissant arc électrique qui a engendré une déflagration
entendue nettement par tous les riverains. Il s’en est suivi l’incendie que nous connaissons.
il est légitime de se poser des questions sur l’état exact du réacteur n°1 d’EDF de la centrale nucléaire du Tricastin.
Le silence actuel de l’ASN est assourdissant, ... on ne va pas nous refaire le coup de la SOCATRI ou il a fallu « arracher » toutes les infos avec une présence permanente in situ, (même la nuit avec des rencontres inattendues des contrôleurs jusque dans les fossés !).
La suite nous la connaissons puisqu’’il y a eu des manquements graves
et des dissimulations qui ont obligé les autorités à déposer des
plaintes judiciaires (Cour d’Appel de Nîmes ce jour).