Mon Dieu ! Quand on aura-t-on finit avec ce absurdités ! Ici on atteint une sorte de summum avec un article qui s’illustre lui même ! Avec un recours absurde au terme de racisme, il contient des préjugés qui dans son propres contexte, devraient alors se nommer racisme, non seulement vis a vis des hommes mais surtout de toutes les femmes qui nous ont précédé.
En premier lieu, une des première caractéristique du racisme est le refus de l’intermarriage et plus particulièrement avec les femmes de la collectivité repoussée. C’est même comme cela que l’on sait que la société américaine a un fond de racisme : le très faible taux de mariage mixte des femmes noires après 2 ou 300 ans de cohabitation. En revanche, quand un groupe est domine, mais sans faire l’objet de racisme, on lui pique ses femmes. Si on s’en tient a la France, le taux d’intermariage de femmes avec des hommes est tel dans les quelques siècles écoulés qu’il semble bien exclure a priori tout racisme les concernant.....
Autant donc pour la comparaison malencontreuse avec le racisme.
Reste la domination
A vous lire, on aurait l’impression que la femme est une espèce d’homme qui pendant 700 000 ans aurait été incapable de s’émanciper face a une domination violente visant a la mettre a l’écart. Et, tout d’un coup, depuis 50-100 ans, par un coup de baguette magique, tout aurait change. C’est rejeter dans les ténèbres d’un obscurantisme bêlant et soumis toutes nos grands mères. Comme si vous apparteniez a une autre « race » qu’elles ? Quel jugement méprisant ! Ou alors ce seraient les hommes qui auraient changes ? Et pourquoi et comment ?
Toute personne qui a fait l’expérience de vivre avec quelqu’un du sexe oppose, sait bien que les rapports sont fait au moins autant de compromis, d’affection que de rapport de force. Que dans les rapports de force au sein du couple, ce n’est pas la force physique qui l’emporte en général. Les rapports hommes femmes ont toujours été le fruit de tels equilibres et compromis voulus en commun. La preuve la plus évidente en étant que compte tenu de la place prépondérante des femmes dans l’éducation des enfants dans les « modèles familiaux traditionnels », il est clair que d’éventuels comportement macho des garçons, ne pouvaient que leur avoir été inculques, notamment par leurs mères.
Enfin, en un temps de masculinisation intensive des valeurs sociales, se préoccuper du nombre de femmes ingénieurs me parait assez dépassé.
Au Quebec, qui est en avance sur nous, il y a désormais plus de divorces que de mariages. Dans l’écrasante majorité des cas, il est demande par la conjointe. A nouveau dans l’écrasante majorité des cas, elle obtient la garde des enfants. l’immense majorite des remariages de divorces sont le fait d’homme avec des femmes plus jeunes.
Enfin, la nouvelle pauvreté, ce sont plus qu’a leur tour des femmes mures, divorcées avec charge d’enfant dont es maris payent mal les pension et qui se retrouvent caissières dans des supermarché.
Les deux choses qui ont réellement change par rapport a nos arrières grand mères, c’est que les femmes maitrisent leur fécondité et donc les choix en la matiere, et qu’elle le payent par une déresponsabilisation des hommes en matière familiale qui sont en train de réinventer la polygamie mais en différé dans le temps.
On peut évidemment célébrer tous cela comme une grande libération et se focaliser sur le nombre de filles bac S. C’est sur qu’alors elles ne seraient pas caissières, mais quand même. Nos societes ne sont pas principalement composée d’ingénieurs, quels que soient leurs sexes. La question d’un nouveau type d’equilibre dans les rapports hommes femmes, redonnant aux hommes une participation aux choix familiaux, donc un plus grand sentiment de responsabilité, tant vis a vis de la compagne que de la progéniture, me parait un enjeux plus important car concernant toute la population.
Enfin, et pour finir sur une note d’espoir, aujourd’hui, les ingénieurs sont relativement mal payes par rapport a leur niveau d’étude. A polytechnique, les « scientifiques » rêvent le plus souvent d’être banquiers. Statistiquement, quelles qu’en soient les causes, les professions qui se dévalorisent se féminisent aussi ( voyez les enseignants par exemple), donc le résultat que vous souhaitez devrait être atteint de toute façon, sans qu’a priori, a nouveau, cela constitue un progres pour les femmes.