@hommelibre (un pseudo que je jalouse)
"J’ai vu comment on peut accuser avec « sincérité ». Malheureusement je
sais ce qui se joue là, et comment cela se joue. C’est pourquoi tout
doit être questionné et vérifié en détails. Il ne suffit pas d’être en
empathie avec une personne qui pleure pour valider ce qu’ele dit«
Je vous remercie de pondérer mon propos trop court sur ce sujet. Je suis bien conscient des fausses accusations possibles. Néanmoins, entre connaisseurs, vous savez comme moi qu’il faut faire la différence entre empathie et compassion. Certains voit même l’empathie comme une certaine froideur, alors qu’elle n’est en fait qu’une prise de recule face aux faîts. C’est justement d’un défaut d’empathie dont ont fait preuve les médias et ceux qui les suivent dans ce »feuilleton médiatique"(pour citer ce grand journaliste qu’est David Pujadas) passionnel.
Je ne veut pas passer pour celui qui a tout vu, ni sombrer dans le pathos. Mais l’un de mes très proche amis alors que nous n’avions pas vingt ans, s’est retrouvé trois jours en garde a vue après avoir éconduit une mineur dans une soirée ou j’étais présent. Cette episode malheureux, même après retraction de la plaignante et témoignages confirmants sont alibi, lui a tout de même coûté son couple. il devait se marié 6 mois plus tard...
Le sujet du viol reste brulant. Néanmoins si cette affaire sert de prétexte à replonger dans une guerre des Genres, c’est quelque part banaliser l’acte pour s’en servir d’argument. Le sexisme (je n’emploierai pas féminisme) ne doit pas être amalgamé avec un acte barbare et lourd comme le viol.
Nous vivons dans une société ou tout doit aller vite, même les jugements... Ce qui est éffarant ici, c’est la frénésie médiatique que ne condamne pas la justice américaine, et au quelle la France, contre ses principes, a cédée...