Je dénonce tout à la fois l’absence de nos députés sur un sujet que j’estime sensible, mais également sur les risques générés par cette future CNI.
Concernant le fichage généralisé, il n’est nullement à être mis en doute puisque clairement exprimé dans le cadre de cette proposition de loi :
Claude Guéant déclare ainsi : «
La seconde sécurité, c’est la mise en œuvre d’une base unique et centralisée, la base TES, « titres électroniques sécurisés », déjà utilisée pour les passeports, pour recenser, confronter et vérifier les informations. Les éventuels doublons ou usurpations seront ainsi immédiatement et précisément repérés. C’est une garantie contre les falsifications de titres, puisqu’il sera possible de vérifier la concordance des données inscrites sur le titre avec celles enregistrées sur la base, contre la délivrance de plusieurs cartes différentes à une même personne et contre l’usurpation d’identité, puisque les vérifications opérées rendront impossible l’enregistrement de la demande du fraudeur. »
L’acte de résistance n’est pas d’une grande utilité : d’une part, les informations auront été recueillies pour les intégrées dans la base TES (y compris vos empreintes digitales) et la protection en aluminium n’est à priori d’après mes souvenirs à peu près complètement inefficace ; un coffre en plomb serait plus recommandé... Mais en ce cas, je crains tout de même une légère désaffection de la part des porteurs de carte (exception faite des haltérophiles peut-être).