Les étrangers en situation irrégulière n’ont guère les moyens pour fabriquer des faux papiers, fussent-ils pucés.
Selon Mr Guéant, « La fraude, c’est surtout un véritable traumatisme moral et financier pour les victimes. Le fraudeur, en effet, ne s’arroge pas seulement leur identité, il leur vole leur vie, il paralyse leurs ressources, leurs actions et leurs projets d’avenir : leurs ressources d’abord, puisqu’il peut indûment, en leur nom, ouvrir un compte bancaire, contracter des dettes, percevoir des prestations sociales ou liquider des droits à la retraite ; leurs actions, ensuite, puisqu’il peut se prévaloir de leur identité pour s’inscrire sur les listes électorales et voter, mais aussi, potentiellement, commettre des infractions dont le poids retombera sur elles ; leurs projets d’avenir, enfin, puisque la mise en évidence de ces fraudes peut parfois nécessiter de longues enquêtes, pendant lesquelles aucun document ne peut être délivré, ce qui peut signifier pour la victime l’impossibilité d’inscrire ses enfants à l’école, de louer un appartement, de réaliser des démarches administratives ou encore de se déplacer à l’étranger. »
Bref, aucunement à la charge d’étrangers en situation irrégulière.
Ceci dit, personne ne vas aller vérifier vos empreintes digitales pour ouvrir un compte en banque ou obtenir un crédit ou percevoir des allocations diverses ! Donc, la CNI ne sert pas à grand chose pour limiter les risques d’usurpation d’identité !