L’art contemporain est destiné à une élite de bazar, désireuse de se démarquer du commun, qui reste toujours bêtement attaché à une notion d’esthétisme (quelle qu’elle soit). L’art contemporain est partout, donc il est nulle part ; la conséquence logique devrait être que ces « artistes » s’abstiennent. Une telle dégradation atteint également la littérature, avec son obsession maladive du moi.
Un beau jeu vidéo (esthétisme des décors, temporalité, interactions), voire un éconmiseur d’écran réussi, correspond davantage à l’idée d’art que ces platitudes quotidennes ou ces ridicules scatologies qui ne choquent plus personne depuis belle lurette. L’avenir de l’art est dans le numérique et le virtuel...Si le but est de choquer, les caricatures danoises de Mahomet, quelle que soit leur valeur artistique, auont été bien plus efficaces.