L’Allemagne a depuis longtemps eu un regard divergent sur ses dettes de guerre
Après
la guerre désastreuse de 1970, savamment orchestrée par elle, et le
désastre français qui en suivi, la France du payer somme exorbitante de 5
milliards de francs or.
Cette somme réglée rubis sur l’ongle, servit
à la Prusse de se transformer en Allemagne unifiée, et de prendre
véritablement son essor.
Défaite en 18, le traité de Versailles qui
infligea des réparations justifiées à la France ne fut lui réglé qu’en
petite partie, et laissa l’économie française durablement sur le flanc.
Il y a un siècle, l’Europe s’était vue rêvée par une poignée
d’intellectuels ( Zweig, Romain Rolland) et de politiques. Le désastre
de la guerre et la responsabilité de l’Allemagne est patente dans le
déroulement des deux guerres qui ont occasionné l’affaiblissement
économique de nos pays, et entretenu un clivage désastreux.
Au moins elle devrait faire un peu plus profil bas, et éviter d’être si dédaigneuse à propos de cette économie des pays « du club med » comme elle le dit.
Néanmoins la construction d’une Europe ne pourra pas s’établir que si des conventions sociales résolvent l’effet de dumping et d’opportunité d’un pays à l’autre.
Ces exigences justifiées de la Grèce à propos du passé ne pourra pas l’empêcher de devoir résoudre d’urgence le problème entretenu de la fuite des capitaux et des impôts.
Car il ne sert à rien de souffler de l’air dans un pneu crevé