Salut Bluebeer ; je ne t’avais pas oublié non plus !
A ma décharge, je vis de plus en plus en jungle et, quand je reviens à Vientiane, fais écrire ici et là des articles par de petits jeunes motivés par le métier en leur montrant comment procéder aux recherches, la préparation des interviews, la gradation de l’argumentation et puis le vibrant du texte.
Un long séjour en Belgique également, mais j’avais beaucoup à y faire.
De plus, ma clé USB a un jour coupé mon accès à Agoravox suite à une intervention sans pincettes sur un thème asiatique développé par Ariane. J’ai dû attendre qu’un autre réseau offre les mêmes services, c’est fait depuis peu.
Sur ce, merci pour ta longue intervention à laquelle je souscris quasi entièrement. A sa lecture, je ne trouve que deux petits points à relever :
- d’abord que tu ne crois pas à la séparation que je considère moi comme inéluctable.
- ensuite, j’ai cherché un petit détail qui me permettait d’enrichir notre vision, ma foi quasiment concordante, du bon Bart De Wever, entendu que tu estimes qu’il n’existe que par le rejet de la Wallonie, alors que je vois dans l’émergence anti-francophone du personnage une conséquence et non une cause de sa formation d’agitateur dans les milieux d’extrême-droite. Une extrême-droite qu’il fréquente assidûment depuis son entrée à l’université, que dis-je depuis son enfance bercée par les sirènes de « l’injustice » de la répression des collabos nazis qui a touché sa famille dans l’immédiat après-guerre. Quand papa vous fait membre du mouvement flamand avant-même de déclarer votre naissance à la Mairie, il est difficile de décoller de ce schéma.
Nous sommes d’accord, n’est-ce pas ?
J’ai donc cherché un point critique susceptible d’enrichir notre approche commune du personnage. Ce détail, totalement contradictoire avec son discours, je l’ai trouvé sur le forum de la Libre Belgique.
Je te le livre de mémoire :
Il est assez étonnant que Bart De Wever le chantre de l’économie ultra-libérale n’ait jamais exercé la moindre activité à compte propre. Cet ’ historien ’ qui conteste toute forme de services publics a toujours vécu de ceux-ci.
Un fonctionnaire de la cause. Le bon Bart n’est qu’un fonctionnaire déguisé pour l’occasion en économiste distingué alors qu’il ne connait rien au domaine.
C’est un peu le gars qui ne sait pas flotter sur l’eau dont ses amis, ceux qui l’ont couvé pour son intelligence démoniaque, ont fait un maître-nageur.
Mes meilleures salutations