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Commentaire de olivier cabanel

sur Mystère au Tricastin


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olivier cabanel olivier cabanel 11 juillet 2011 17:21

canceratome
« Déjà, une chute d’assemblage, c’est déjà arrivé, ça arrivera encore (malheureusement) mais c’est pas la mort  »
bien sur, le cancer ce n’est pas fatalement la mort, vous avez raison.
pour votre gouverne, la chute d’assemblage c’est arrivé bien plus qu’une fois.
un petit rappel pour votre mémoire défaillante :
http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5154
LES RISQUES DE CRITICITE DANS L’INDUSTRIE NUCLEAIRE
Le risque de criticité (réaction nucléaire de fissions en chaîne non maîtrisée) est un risque qui
concerne les installations du cycle du combustible dès lors que des quantités significatives de
matières fissiles1 sont manipulées. Ce risque est donc présent dans les laboratoires et les
usines du cycle du combustible, dans des réacteurs de recherche, ainsi que dans les
transports de matières fissiles et de certains déchets. Les matières fissiles mises en oeuvre
(uranium, plutonium, mélanges d’uranium et de plutonium, autres actinides (noyaux lourds)
fissiles), leurs formes physicochimiques (liquide, solide, gazeux) et leurs conditions
d’utilisation sont très variables. Les quantités de matières nécessaires au déclenchement de
la réaction en chaîne sont donc également très variables (de quelques centaines de grammes
à plusieurs de centaines de kilogrammes).
Une réaction en chaîne incontrôlée s’accompagne d’une émission intense de rayonnements
gamma et de neutrons ; elle ne peut survenir que pour des quantités de matières fissiles
supérieures à une « masse minimale critique », dépendant de la nature des matières fissiles
en présence. Les doses d’irradiation liées à un accident de criticité peuvent être très élevées,
voire létales, pour les travailleurs se trouvant à proximité de l’équipement concerné.
Depuis 1945, une soixantaine d’accidents de criticité ont été répertoriés, pour l’essentiel aux
Etats-Unis et dans l’ex-URSS. Survenus pour un tiers dans des installations du cycle du
combustible et pour deux tiers dans des réacteurs de recherche ou dans des laboratoires sur
des assemblages critiques, ils n’ont pas entraîné de rejets significatifs de produits radioactifs
dans l’environnement, mais ils ont provoqué le décès de 19 travailleurs, dont 15 entre 1945
et 1971.


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